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Critique de virginie-musarde


Que pouvons-nous attendre de demain ? Et que pouvons-nous faire pour que nos lendemains soient heureux ? Tant qu'à y réfléchir, finalement, qu'est-ce que le bonheur ?
Les deux auteurs qui engagent la conversation dans la première partie de cet essai, donnent parfois l'impression de tergiverser..pourtant ils se rejoignent sur une idée commune : le monde a besoin de partage ! L'humanité qui a abusé des ressources naturelles court à sa perte et pourtant, partout dans le monde, à petite échelle, existent des solutions pour préserver l'homme et lui permettre d'évoluer en bonne intelligence.
Cet ouvrage est un manifeste (clairement joyeux et positif) qui ouvre de nouveaux horizons ; les initiatives locales sont porteuses d'espoir, elles génèrent du BON ! et il suffit de courir le monde, comme l'ont fait les auteurs, pour se rendre compte que la plus grande problématique est celle de la nourriture : la gastronomie est le lien universel. Parce qu'elle permet la transmission des savoirs culinaires, l'exploitation des ressources disponibles (comment cuisiner les pelures de légumes de façon gourmande alors que les pays riches gaspillent ?), parce qu'elle est aussi le moyen de lutter contre la faim par le biais de la réappropriation des cultures diversifiées, traditionnelles, familiales (l'exemple des jardin bio des favelas au Brésil est riche d'enseignement).
Sepulveda aborde la politique (et l'économie) comme explication de l'échec, donne des pistes, (ses anecdotes sont savoureuses !!) que conforte Carlo Petrini, militant au sein du mouvement slow food.
Tir nourri contre les multinationales qui modifient génétiquement les graines, tiennent le monopole agricole, proposent des semences inadaptées à certains climats (et font abandonner la polyculture à des populations qui en cas de cataclysme naturel pouvaient toutefois assurer leur auto-subsistance), Deux idées de bonheur est aussi un plaidoyer pour le bonheur dans les choses simples : se retrouver au bout du monde pour partager des expériences autour d'un verre de vin ou de maté, parce que l'homme, même s'il ne parle pas la même langue a d'abord beaucoup à donner et à partager...
Un bouquin qu'on referme avec un autre regard sur notre façon d'aborder le monde, qui explique que les innovations technologiques conjuguées aux méthodes ancestrales devraient permettre de nourrir la planète entière sans nuire à l'environnement, à la "Terre mère", et, sans être militant écolo, c'est une lecture qui interpelle, conforte, donne des pistes !
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