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Critique de Flaubauski


Melville s'était inspiré du naufrage de l'Essex qui s'est heurté à une baleine blanche pour son Moby Dick, Sepulveda s'inspire de Melville, mais pas que, puisqu'il fait le choix de donner la parole à cette fameuse baleine blanche, plutôt qu'à en faire l'ennemie, baleine protectrice des lafkenche, de leurs légendes, de leurs morts, en Patagonie.

Cette baleine, qui est en fait un cachalot, nous raconte comment elle est devenue protectrice, comment, aussi, elle a vu l'Humanité évoluer, enfin une partie de l'Humanité, celle qui est venu conquérir les Amériques, et qui a décidé, ensuite, de chasser les baleines, au même titre que les bisons sur terre, pour une logique mercantile de plus en plus mortifère, comment, enfin, elle va se battre contre l'Essex pour protéger l'avenir spirituel des lafkenche dont elle est la garante.

Un petit quelque chose du conte, un petit quelque chose de la fable, un grand quelque chose de l'épopée animale extraordinaire, qui remet la faune et les cultures des peuples autochtones au centre, particulièrement bien racontée par Dominique Pinon, qui me permet, enfin, de découvrir une oeuvre du grand auteur chilien. Il était temps !
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