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Critique de Tbilissi
Un très court roman, croqué en un après-midi, pour un effet maximal. L'histoire de Zorbas, le chat qui donne son titre au livre, est tout simplement bouleversante de tendresse, de bonté et d'abnégation.
Lorsqu'une mouette échouée lui demande comme ultime volonté de s'occuper de son oeuf et de son poussin à naître, Zorbas accepte sans prendre la mesure de ce à quoi il s'engage... même chose pour cette promesse complètement folle d'apprendre à l'oisillon à voler !
Et pourtant, "le chat grand noir et gros" met tout en oeuvre pour tenir son engagement, et va même jusqu'à briser le tabou ultime de "miauler dans la langue des hommes". Il se prend d'affection pour ce poussin de mouette, et se découvre un goût de la tolérance et de l'altérité qu'il ne soupçonnait pas en lui.
Cette histoire est une fable. Un conte philosophique et écologique. Et la naïveté apparente de l'oeuvre lui donne encore plus de puissance.
On peut voir des similitudes avec La Fontaine dans cette galerie de portraits d'animaux personnifiés, notamment dans ce Chat dont le secrétaire lui ôte sans cesse les mots de la bouche ! Mais ce serait accorder bien peu d'égards à Luis Sepulveda et à la poésie de son propos. Ce livre ne ressemble à aucun autre, et se déguste, tout simplement...
Lorsqu'une mouette échouée lui demande comme ultime volonté de s'occuper de son oeuf et de son poussin à naître, Zorbas accepte sans prendre la mesure de ce à quoi il s'engage... même chose pour cette promesse complètement folle d'apprendre à l'oisillon à voler !
Et pourtant, "le chat grand noir et gros" met tout en oeuvre pour tenir son engagement, et va même jusqu'à briser le tabou ultime de "miauler dans la langue des hommes". Il se prend d'affection pour ce poussin de mouette, et se découvre un goût de la tolérance et de l'altérité qu'il ne soupçonnait pas en lui.
Cette histoire est une fable. Un conte philosophique et écologique. Et la naïveté apparente de l'oeuvre lui donne encore plus de puissance.
On peut voir des similitudes avec La Fontaine dans cette galerie de portraits d'animaux personnifiés, notamment dans ce Chat dont le secrétaire lui ôte sans cesse les mots de la bouche ! Mais ce serait accorder bien peu d'égards à Luis Sepulveda et à la poésie de son propos. Ce livre ne ressemble à aucun autre, et se déguste, tout simplement...
