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Critique de helhiv


Voilà un roman qui sent fort la testostérone et je ne sais même pas si les femmes sont vraiment autorisées à le lire. le maître-moi ici est érection, qu'elle soit présente ou qu'on la recherche. C'est de l'anti-Houellebecq dont les personnages quinquagénaires vont souvent la queue basse. et cherchent ailleurs à oublier leur manque de vigueur. Les hidalgos d'Enrique Serna, qu'ils soient mexicains, argentins ou catalans, ne se résignent pas à l'impuissance et font tourner leur vie autour de leur verge dressée... quand elle le veut bien. La mexicaine vit sa propre vie, l'argentine obéit à la seule pensée de son propriétaire et la catalane, brimée à la sortie de l'adolescente, ne daigne se réveiller qu'avec un coup de pouce chimique.
C'est plein d'humour fort heureusement mais on frise l'écoeurement d'autant que nos trois héros sont trois beaux spécimens de machos latins, sobrement homophobes, et pour lesquels le qualificatif méprisant de putain peut s'appliquer un jour ou l'autre à chaque femme.
La morale de tout ça est finalement à l'eau de rose : seul l'amour vous conduira à une sexualité satisfaisante. A méditer avant votre prochaine orgie, messieurs ... et mesdames !
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