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Critique de pleasantf


A la manière d'un conte, le récit d'Anne Serre décrit presque comme si de rien n'était, une situation familiale qui dans le monde normal relève de la déviance extrême et de la perversité. Comme dans les contes, les fondements de l'organisation sociale de l'être humain (l'interdiction de l'inceste notamment) sont abordés.

Après tout, on raconte bien sur le même ton des histoires d'ogres qui dévorent les petits enfants. A la différence près qu'ici le récit se raconte à la première personne avec toute la subjectivité qui va avec. La narratrice choisit de rester en dehors du pathos et raconte comment sa propre vie et une oeuvre créatrice se construisent, loin des parents, mais sans oublier ni rejeter cet héritage parental.

C'est un texte troublant dont on ne sait pas exactement ce qu'il veut dire. Curieusement, en refermant ce livre, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est la peinture du Caravage ‘Saint Jean Baptiste au bélier'. le plus étrange dans cette lecture, c'est peut-être l'association d'idée avec cette toile, qui représente un Saint Jean Baptiste d'une façon dont il n'avait jamais été représenté auparavant, pas du tout comme un symbole religieux mais comme un être charnel, souriant et attirant.
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