Lumineux et obscur, clair et confus, passionnant et ennuyeux.
Michel Serres gagne à être connu mais pas forcément tous ses écrits.
Ses chroniques sur
France Info sont à savourer car il est le sage, l'érudit que l'on écoute, doté d'un savoir-faire de conteur, d'une voix que l'université de Standford a su employer pour former ses étudiants.
Mais les nouvelles de ce recueil m'ont dans l'ensemble laissé perplexe. Je n'y pas vu le lien entre elles et le style m'a déconcerté: poétique ou ampoulé (selon le point de vue).
Il me semble qu'il a voulu s'inspirer des "essais" de
Montaigne. Dans ce cas, en prenant exemple sur l'illustre écrivain, peut-être ne faudrait-il pas tout lire d'un trait et piocher, picorer, de-ci de-là.
Toutefois, le message sur la préservation de la Biogée m'a échappé même si les épisodes de sa jeunesse dans la Marine (notamment au moment de la nationalisation du Canal de Suez) ont éveillé ma curiosité.
Donc, déçu par quelqu'un d'admirable pour finir comme j'ai commencé: avec un paradoxe.
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