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Critique de lilimarylene


Cet album utilise la métaphore du masque pour parler de la colère. L'idée étant que, tant que l'enfant porte ce masque, la colère le rend méconnaissable. Pire, avec ce masque, les autres le rejettent. Et la punition suprême est de finir tout seul, misérable, abandonné de tous. de tous ? Non, car il y a la narratrice, qui vient consoler Petit Frère, et l'apaiser. Lorsque le masque fond (est-ce vraiment la pluie qui le fait fondre, ou des larmes de regret ?), Petit Frère redevient lui-même... Voilà une idée intéressante, et l'album peut ainsi servir de support pour une réflexion de groupe sur le thème de la colère. J'aime bien les illustrations, qui jouent sur l'échelle des personnages et des choses, et surtout la palette de couleurs utilisée, dominée par le brun, le beige et le rouge. Par contre, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'aime moins la dernière page, qui conclut bizarrement l'album (la couleur noire, soudaine, m'a surprise). J'aurais sans doute préféré que l'album se termine sur une image sans texte, avec le masque abandonné par terre, prêt à être "porté" par un autre enfant...
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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