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Critique de theobservor


T est issu d'une minorité de confession juive paysanne aisée de l'ukraine actuelle. Tout ce que les communistes vont détester et mépriser.
Encouragé par ses parents vers les études, T va rapidement choisir la voie révolutionnaire, soutenu financièrement par ses parents.
Lors de sa première arrestation et de son premier exil, y échapper, fut relativement facile, au regard de multiples complicité et corruption. Il s'enfuit pour rejoindre le maître à penser de l'époque " PLEKHANOV" .Une idée émerge : fédérer les multiples groupuscules et mettre en avant celui de l'itskra.
Début du schisme entre MARKOV ( qui veut un parti de masse) et LENINE ( qui veut un parti de professionnel de la révolution et idéalisé derrière lui -même).
Deux visions donc, les menchevicks veulent une révolution progressive basée sur les modérés et les bourgeois. l'es bolchevicks, veulent une révolution de la terreur basée sur les ouvriers ; non pour imposer la révolution du prolétariat, mais sur le prolétariat.
En 1905, les "cerveaux" de la révolution sont tous ou presque en exil.
Le début de la révolte se fait sans eux et les dissensions continuent pour savoir s'il faut ou non accompagner cette "révolte".
T navigue entre les deux forces.
Nouvel exil de T et nouvelle très grande légèreté du régime tsariste quand aux conditions de celui-ci et des grandes libertés accordés aux exilés.
T se considère comme un idéologue de la révolution et pense pouvoir fédérer les deux factions et s'attire des oppositions mortelles.
Il communique beaucoup et notamment dans la "pravda ukrainienne".
La première guerre mondiale exacerbe les antagonismes des révolutionnaires, qui s'opposent sur le nationalisme, la nature des régimes, les volontés d'expansionnisme.
La chute des ROMANOV n'a aucun lien ou si peu avec toutes les "figures" qui vont apparaitre par la suite, car ils sont pour la plupart, comme en 1905, toujours en exil.
D'autre menchevicks et bolchevicks, ne sont que des minorités au sein des mouvements révolutionnaires et ne peuvent rien imposer, ni structurer.
La grande erreur d'ailleurs du gouvernement provisoire, sera de ne pas avoir engagé de vrai réforme, et celle des menchevicks et des révolutionnaires modérés d'avoir refuser de s'imposer face aux bolchevicks.
Le gouvernement de KERENSKI fini par perdre le soutien des modérés et des menchevicks, mais réprime les émeutes , du fait d'un positionnement timoré de l'et T.
Octobre 1917, les bolchevicks s'imposent.
La grande faiblesse de T est de n'avoir aucun réseau et de s'opposer systématiquement tout à tour aux uns et aux autres.
Ce qui contraint la RUSSIE a demander la paix : c'est sa grande faiblesse militaire et surtout que l'et T ont pris conscience qu'avant d'exporter la révolution, il fallait consolider la révolution en russie.
T est nommé à la tête de l'armée pour organiser la lutte contre les armées d'opposition.
Très rapidement, il va intégrer des militaires tsaristes et refuser d'appliquer aveuglément une vision politque à celle-ci.
Deux terribles erreurs qui ne lui seront pas pardonnées.
Les armées blanches, bien que soutenues, par les puissances occidentales seront vaincues.
Par manque de structuration, par manque de soutien des paysans, par refus de proposer autre chose que la défense du régime tsariste, par une vision trop nationaliste de leurs combats.
Trop longtemps T et l'ont méprisé S. Lorsqu'ils en prennent conscience, il est trop tard. Ce dernier a structuré tout un appareil politique et dispose d'un soutien politique, idéologique, policier sans faille.
Les purges et chassent aux sorcières peuvent commencer.
T parvient encore a naviguer et résister à S.
T et les bolchevicks sont prêts à subordonner la culture aux intérets du parti. L'accès de cette dernière est accèssible à tous, sans que le parti soit remis en cause.
La culture doit être politique et surtout politiquement correcte..
La lutte d'influence tourne à la déroute pour T. Il a mépriser les alliances, s'est trompé de stratégie face à S.
T est un théoricien de la révolution et non un "politique", il a surfé sur les vagues, se maintenant ainsi au sommet des pouvoirs.
1929 début de l'exil international par la turquie.
T va tenter de fédérer une opposition dans les pays étrangers, alors que S demande aux pc de se désolidariser de tous mouvements de contestation.
La crise de 29, ne permet pas aux communistes de centraliser les colères, mais se heurtent aux groupuscules de droite en espagne, allemagne, italie.
T et S ont une vision diamétralement opposée sur la montée des nazis, pour le premier, ils sont une menace pour les communistes, pour le second, ils sont une menace pour l'ordre international, mais les communistes tireront profit du chaos qui en résultera.
T lancera quelques grandes prophéties ( accord germano-soviétique, attaque de l'urss par l'allemagne ), mais sera porteur d'un aveuglement idéologique ( sudètes, anchluss,guerre d'espagne, il valide l'envahissement de la pologne par la russie et des états baltes, ...)
Révolutionnaire parmi les révolutionnaires, il n'a jamais voulu ou su se créer un réseau, pensant s'imposer à tous en se faisant des ennemis mortels du fait notamment de sa très grande suffisance en soi.
Livre très intéressant sur cette période
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