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Critique de Vermeer


L'entraide existe depuis toujours chez l'homme et dans le vivant en général, contredisant l'idée généralement admise que l'homme est un être égoiste et rationnel.
A titre individuel, les auteurs reprennent l'analyse du don et contre-don, de réciprocité de Mauss.
L'entraide peut s'appliquer au groupe s'il y a transmission et normes communes. Quand la taille du groupe s'accroît, des institutions stables et qui suscitent l'adhésion sont nécessaires. Actuellement, la cohésion des groupes est affecté par le manque de sécurité, de confiance et des inégalités trop grandes.
La compétition existe, il ne faut pas le nier mais elle est contrebalancée par l'entraide. Des objectifs communs peuvent la stimuler.
Les auteurs donnent de nombreux exemples, citent des auteurs (l'anarchiste russe Kropotkine en particulier qui a théorisé l'entraide début XXème siècle). L'ouvrage est également transdisciplinaire : économie, sociologie, anthropologie, sociobiologie, neurosciences, biologie.
Il faut cultiver les liens sociaux.
On est loin du Pablo Servigne et de son manuel de collapsolgie. Pour autant, je ne suis guère convaincue car on pourrait citer autant de contre exemples de haine (facteur de cohésion du groupe, ils le reconnaissent sans s'y attarder) et d'effondrements.
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