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Critique de Silentium
Vous prendriez bien un peu d'auto-science-fiction psychiatrique autrichienne ?
Ce roman est sorti il y a maintenant près de dix ans et sa singularité n'a rien perdu de son charme. On trouvera là quelques influences des avant-gardes américaines. David Lynch pour les inquiétantes étrangetés, le côté cirque macabre. Et, en plus littéraire, les longues conversations aussi nébuleuses que fiévreuses ne sont pas sans rappeler David Foster Wallace. Mais tout cela fait partie d'une mouture qui n'appartient bel et bien qu'à lui. Une voix surprenante, grinçante, dotée d'une bonne dose d'humour noir. Un imaginaire proprement débordant.
Je peux comprendre, à en lire les critiques présentes ici, que des lecteurs aient pu être déroutés, voire refroidis par ces méandres. Mais il me semble d'autant plus important, même tardivement, de venir équilibrer cet accueil.
Ce roman est sorti il y a maintenant près de dix ans et sa singularité n'a rien perdu de son charme. On trouvera là quelques influences des avant-gardes américaines. David Lynch pour les inquiétantes étrangetés, le côté cirque macabre. Et, en plus littéraire, les longues conversations aussi nébuleuses que fiévreuses ne sont pas sans rappeler David Foster Wallace. Mais tout cela fait partie d'une mouture qui n'appartient bel et bien qu'à lui. Une voix surprenante, grinçante, dotée d'une bonne dose d'humour noir. Un imaginaire proprement débordant.
Je peux comprendre, à en lire les critiques présentes ici, que des lecteurs aient pu être déroutés, voire refroidis par ces méandres. Mais il me semble d'autant plus important, même tardivement, de venir équilibrer cet accueil.
