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Critique de Coraline2205
Comment tu parles de ton père de Joann Sfar m'avait beaucoup attirée au début. Point de départ : 1933, sombre mais cruciale année pour l'Europe. Il ne m'en fallait pas plus pour ouvrir le roman, espérant un savant mélange d'autobiographie et d'Histoire. La prochaine fois, j'y réfléchirai un peu plus avant de me précipiter dans la lecture d'un roman.
Le titre, finalement, est assez ironique : on nous annonce qu'on va parler du père, quand Joann Sfar en parle à peine. A la place, on trouve dans ce roman une myriade d'autres choses qui nous font vite perdre de vue l'essentiel. L'auteur fait une fixation sur des détails sans importance qui devient vraiment lassante.
Au final, on ne sait pas sur quoi ou qui porte le roman. Sfar dit vouloir parler de son père, mais n'en dit pas grand-chose. En revanche il évoque, et même s'attarde longuement, sur sa mère, sa famille tout entière, sa judéité et sa vie.
Une grande déception donc. Je m'attendais à lire la biographie touchante qu'un fils reconnaissant fait de son père, mais c'est finalement une dimension que j'ai peu retrouvée dans le roman. Au lieu de cela, Joann Sfar s'éparpille en souvenirs divers et ne cesse de se lamenter. Il se plaint tellement que l'on n'arrive même pas à s'émouvoir de son histoire et de son sort.
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
Le titre, finalement, est assez ironique : on nous annonce qu'on va parler du père, quand Joann Sfar en parle à peine. A la place, on trouve dans ce roman une myriade d'autres choses qui nous font vite perdre de vue l'essentiel. L'auteur fait une fixation sur des détails sans importance qui devient vraiment lassante.
Au final, on ne sait pas sur quoi ou qui porte le roman. Sfar dit vouloir parler de son père, mais n'en dit pas grand-chose. En revanche il évoque, et même s'attarde longuement, sur sa mère, sa famille tout entière, sa judéité et sa vie.
Une grande déception donc. Je m'attendais à lire la biographie touchante qu'un fils reconnaissant fait de son père, mais c'est finalement une dimension que j'ai peu retrouvée dans le roman. Au lieu de cela, Joann Sfar s'éparpille en souvenirs divers et ne cesse de se lamenter. Il se plaint tellement que l'on n'arrive même pas à s'émouvoir de son histoire et de son sort.
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