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Critique de Fauvine
J'ai retrouvé avec grand plaisir les réflexions, les traits d'esprit drôles et les dessins flottants et bigarrés de Joann Sfar dans ce septième tome au thème très actuel. La mosquée du quartier Algérien de Zlabya est inondée et son père propose aux musulmans de venir prier avec eux dans la synagogue, chacun à sa manière. Mais cela ne tarde pas à susciter la colère de la plupart des juifs et des musulmans, scindés en deux groupes distincts et qui entendent le rester. La suite raconte une quête visant à unir les hommes, toujours agrémentée des interventions et observations du chat qui pour une fois, ne fait pas tout à fait preuve d'esprit critique et fraternel lorsqu'il risque de voir son territoire envahi par des chatons tout mignons qui pourraient lui voler sa nourriture et les câlins de sa maîtresse. En bref, j'ai beaucoup apprécié même si parfois l'histoire est un peu tirée par les cheveux (il ne me semble pas que le Malka était si fou dans les précédents tomes) et qu'on reste un peu sur notre faim comme la fin est un peu sèche (vu que la suite sera dans le tome 8). Ce tome-ci est peut-être un peu moins drôle aussi que les autres.
