Pourtant en acceptant d'être ébranlés, ou tout simplement sensibles, nous ouvrons une myriades de réponses à ce que la vie nous propose.
Dans cette forêt profonde, plus aucun oiseau ne vit, aucune chouette ne chante la nuit, les pies ne jacassent plus, tous ont fui lorsqu'il était encore temps pour remplir de leur musique d'autres espaces sonores. A force de se débattre, les habitants ont oublié l'existence des volatiles et le monde est devenu silencieux. Ils ont aussi effacé de leur mémoire ce que la glace a fait geler au creux des cœurs, et plus personne n'a encore la force de prier Vulnus. La lutte n'a laissé personne indemne, elle a asséché les torrents de larmes, recouvert de silence terrifiant tout ce qui vit.