AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de luparahlam


Bouleversant ! le roman s'ouvre sur la découverte du corps, dans une décharge, de Tequila Leila, prostituée assassinée. Son esprit pendant 10 minutes et 38 secondes, à travers des gouts et des odeurs, Leila se rappelle les moments clés de sa vie. Construit très judicieusement en 2 parties, Elif Shafak nous plonge dans une Turquie schizophrène, dans les bas-fonds d'Istanbul par le prisme de ceux qui sont en marge de la société : les prostituées, les transsexuelles, les homosexuels et j'ai envie de dire aussi plus généralement les femmes.
Dans la 1ère partie, c'est la naissance de leila, sa famille et ses secrets, la rencontre avec ses amis, le déroulement de sa vie jusqu'au jour de son meurtre. Dans la seconde, sa mort, ses amis fantastiques et tellement attachants qui vont braver traditions, religions et lois pour rendre hommage à Leila.
C'est un roman lumineux, triste, qui met en lumière l'amour, l'amitié, le courage, l'abnégation, l'horreur, les contradictions qui nous chevilles au corps, les à priori et ses jugements de valeurs qui peuvent réduire une vie. Très très beau roman ! .
Page 249 : "les parents forment la famille de sang, les amis la famille de l'eau" (très belle page sur la différence entre famille et amis)
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}