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Critique de de


Le Sindh, une région du Pakistan, un journaliste, retour sur l'actualité et l'histoire, plongée dans les doutes ou les travestissements de la réalité, heurts entre temps longs des arrangements sociaux, « l'arbre social » et accélération particulière du temps au travail ou en amour.

Une écriture fluide, une évocation légère et sérieuse des autres temps.

Les Pirs, les familles sindhies, les attentats, les saints soufis, les allégeances, le colonialisme britannique, les statuts sociaux et leur persistance dans le temps, les religions comme barrière, le poids des familles et des traditions, les rencontres et les amours…

Les silences honteux, les réécritures des passés, « l'autodestruction qu'il s'était amenée sur lui à force de secrets et de mensonges », ces relations familiales travesties ou niées, les corps nus et les « indigènes », les bouleversements sociaux et la lenteur des ajustements personnels, la dictature, les corruptions, les persistances des « féodalités », le poids de l'identitaire refaçonné en permanence…

Ce temps bousculé ou reformulé par la narration, les plongées dans les mythes et les histoires rêvées, l'irruption de la violence présente…

La tentation de l'exil, « hindous » et « musulmans », les protestations sociales, les hésitations et les basculements de perspective, la trépidante « modernité » urbaine et les brouillards mentaux, une extraordinaire journée d'échecs, manifestation de rue et répression…

Ces passés qui travestissent le présent, les liens refusés et pourtant si présents, les aménagements personnels avec les réalités…

« Il voulait être avec elle jusqu'à ce que la lune suive le chemin du soleil vers la ligne plate de l'océan, et que le soleil se relève à l'est, amenant le jour nouveau et, avec lui, un nouveau départ pour eux deux, sans plus d'interruption »
Lien : https://entreleslignesentrel..
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