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Critique de 5Arabella


Le quatrième tome du Palais des Vases brisés, nous amène à Paris, des dizaines d'années après les événements du troisième opus. Pour la première fois, c'est le narrateur qui est au premier plan, même si au final, on apprendra peu de choses sur lui. Il est est en partance pour Paris, juste avant de partir, il rencontre quelqu'un qui a compté dans sa vie, et qui le charge d'une commission dans la capitale française, qui va à son tour lui faire rencontrer d'autres personnes de son passé.

Nous découvrirons dans un premier temps beaucoup de choses sur ces fantômes, avant d'aborder un souvenir personnel du narrateur, sa première histoire d'amour, en quelque sorte. Mais là encore, c'est une jeune fille qui sera au premier plan. Une merveilleuse histoire comme David Shahar sait si bien les inventer.

L'émotion semble au premier plan dans ce volume, plus que la métaphysique, sauf que la jeune fille a été pourvue d'un nom peu banal par son père, Nin-Gal, qui nous ramène à la mythologie mésopotamienne, à la lune, et à tout ce qu'elle évoque. En résulte, non pas un livre solaire, mais un roman nimbé d'une lumière plus tempérée, plus diffuse, plus discrète, sans être pour autant moins forte.

Une nouvelle étape dans le récit labyrinthique du Palais des Vases brisés, plus baignée d'une amertume, d'un goût de l'échec, d'une méchanceté mesquine, même s'il y a une douceur dans la mélancolie et dans le souvenir de la douleur.
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