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Critique de MarieCzar


Tout d'abord, un mot sur l'édition Les deux terres de 2004. Sur la couverture, on voit (du torse aux cuisses) un corps nu allongé sur le ventre. Avec le titre français, on se retrouve avec un bouquin aguicheur qui n'a rien à voir avec l'histoire.
L'éditeur semble considérer la sulfureuse Nandini comme le personnage principal, or, c'est Anuradha : elle entame le roman et le termine, elle tisse les liens, elle est au coeur de l'histoire. D'ailleurs le titre original "The last song of dusk" fait référence à son goût pour le crépuscule.
Pour ce qui est du thème du roman, je dirai qu'il s'agit de s'interroger sur comment aimer malgré les blessures et les fêlures. C'est raconter avec une grande maturité et je suis sidérée que ce soit le premier roman d'un auteur de 26 ans.
Que ce soit Anuradha et Vardhmaan qui doivent se reconstruire après la perte de leur fils, ou Nandini qui a été maltraitée de bien des façons dans son enfance, ou encore le peintre Khalil Muratta, ou Sherman.
Si Anuradha nous entraîne dans l'intérieur des maisons de familles indiennes, Nandini la flamboyante nous mène dans le "monde", là où Anglais et Indiens se rejoignent, où les corps se montrent et les anciennes moralités s'offusquent, bref dans le bouillonnement des années 20.
Un roman teinté de mélancolie que j'ai trouvé vraiment très beau.
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