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Critique de Ortie27



J'ai lu il y a de nombreuses années maintenant, la trilogie de Lao She : Quatre génération sur un même toît, je ne me souviens plus de tout, l'histoire se passait à Pékin, c'était assez trépidant et les personnages étaient attachants.

L'enfant du Nouvel an est un livre posthume, autobiographique et inachevé car l'auteur est mort en pleine écriture, les raisons de son décès sont encore inconnues alors qu'il est mort depuis le 24 août 1966.

Le manuscrit de ce livre a échappé aux mains des gardes rouges et s'arrête brusquement. 

Lao She utilise un procédé spécifique pour la narration de ce livre : le nouveau-né, soit l'enfant du Nouvel an, donc lui-même, a une conscience aiguë de ce qui l'entoure, sa famille et les relations qu'ils ont entre eux, leur relations, les différentes religions, le déclin de l'empire mandchou, les habitudes de ces derniers, le rapport de cette famille à l'argent, les rites, la nourriture. 

Ce livre est très intéressant, il donne beaucoup d'informations, il contient peu d'aération ce qui n'est pas étonnant puisque c'est un roman qui n'a pu être abouti… l'aération vient par l'humour de l'auteur qui survient fréquemment. Sans cela je pense que j'aurais eu du mal à le terminer. 

Ce qui est réussi, c'est que j'ai eu cette sensation d'être dans la maison avec cette famille, comme dans la trilogie. 

Au chapitre VII, Il y a un personnage qui m'a marqué, c'est le vieux Wang qui manifeste beaucoup de nostalgie pour sa ville natale mais qui paradoxalement n'a plus envie de bouger de Pékin " la capitale exerçait sur lui un charme magique qui lui faisait perdre la tête."

Et son attachement à son troisième fils Shicheng : " Pour préciser une date, il utilisait toujours son fils comme repère : L'année de la naissance de Shicheng ou bien La troisième année après sa venue au monde.  de même quand il s'agissait de mesurer la hauteur d'un objet, il se référait à la taille de son fils : Un peu plus grand que Shicheng ou Un pied moins que lui."
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