J'ai vu un homme

Michael écrivain dans le deuil, explore malgré lui la maison de ses voisins et amis....
Sa vie,ses amis, son drame surgissent et nous sont dévoilés pendant que nous évoluons sur le fil d'un rasoir invisible.
Et puis soudainement Michael va basculer et rejoindre le monde des coupables....
Une peu comme un soufflé que l'on attend mais qui ne tient pas la distance cette nouvelle dégingandée déguisée en roman, trop diluée m'a laissée sur ma faim malgré de bonne anlayses sur la culpabilité et la douleur .

Trop long, trop long... !! des réflexions intérressantes mais pour l'intrigue il faut attendre la toute fin du livre pour que ça nous tienne en haleine...
Merci d'ailleur à la critique "éditeur" qui dévoile tout...

Michael Turner journaliste et récemment écrivain d’un best-seller vient de perdre sa compagne Caroline. Grand reporter, la jeune femme est décédée accidentellement au Pakistan à la suite d’une frappe par un drone américain. Pour essayer de se reconstruire, Michael s’installe à Londres et noue rapidement avec ses voisins les Nelson une relation d’amitié très proche. Le couple et ses deux filles âgées de quatre et sept ans l’apprécient énormément. Un samedi, il s’aperçoit que la porte du jardin des Nelson est ouverte. Il appelle, pas de réponse. Il s’introduit chez eux sans aucune mauvaise attention. A mesure que Michael déambule dans la maison, le passé lui revient en mémoire et la perte de Caroline. Sauf qu’un drame va se produire. Désormais Michael vit avec la culpabilité et comme dans un jeu de dominos, une autre personne va se retrouver dans son cas et liée à ce drame. Ce sentiment, McCullen le connaît. Ce militaire pilotait à distance le drone qui a coûté la vie à Caroline. Ce roman avait de grandes chances de me plaire mais j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs inutiles (principalement au début) mais surtout que l’auteur n’avait pas assez creusé les thèmes de la culpabilité, du deuil et du pardon. Ce roman m’a laissée une sensation d’inabouti peut-être aussi parce j’ai eu du mal à cerner le personnage de Michael qui au final est moins intéressant que celui de McCullen.

Roman poignant de la fatalité et de la culpabilité, un peu affaibli par quelques facilités.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/08/28/note-de-lecture-jai-vu-un-homme-owen-sheers/

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Mickaël, journaliste et écrivain, vient de perdre sa femme Caroline, victime d'un drone américain au moment d'un interview sur le territoire pakistanais. Il part vivre à Londres où il rencontre une famille avec laquelle il sympathise et qui l'aide à surmonter son deuil mais leur plus jeune fille meurt dans un accident d'escalier où Mickaël était présent.
Ce roman parle de deuil , de culpabilité, d'oubli. Comment peut-on se sortir d'un deuil, connaître la vérité ou oublier, comment se sortir d'une culpabilité, avouer ou occulter ?
Ce livre se lit comme un thriller où l'on découvre les travers de chaque protagoniste, leurs réactions face à un même drame, que l'on soit victime ou assassin ou les deux à la fois.
Une excellente exploration de l'âme.

Michael Turner pénètre dans la maison de ses voisins, en leur absence. Pour quelle raison ? Qu'est-ce que cela va engendrer ? Je n'ai pas envie d'en dévoiler davantage. Il est tellement agréable de découvrir au fil de sa lecture le contenu de ce roman. Tout ce que je peux dire c'est qu'il aborde pas mal de sujets divers, actuels et passionnants dont le principal tourne autour du deuil (fait-on jamais son deuil de la perte d'un être cher ?).

La qualité du roman repose sur sa construction. On sent un auteur sûr de lui, qui sait où il veut mener son lecteur, qui sait quand il doit lui révéler certains éléments et quand il doit les taire. Belle maîtrise ! Il jalonne son texte de petites phrases qui indique au lecteur qu'il doit être attentif, qu' il va se passer quelque chose de tragique, mais il prend son temps pour l'y emmener. Et puis, lorsque « l'événement » a enfin eu lieu, il prend à nouveau son temps pour décortiquer ce que pensent les personnages, ce qu'ils vivent, ce qu'ils ressentent, pour décrire leur plus profond mal-être, avant de clôturer son livre avec panache.

J'ai vraiment apprécié d'être ballotée d'un lieu à un autre, du passé d'un personnage au passé d'un autre, en sachant que l'action « présente » est en suspens pendant ce temps-là. On lit ce livre, haletant, avec la soif d'en savoir toujours davantage d'abord puis avec celle de savoir comment les personnages, meurtris, vont se sortir de cet imbroglio psychologique.

Ce roman m'a passionnée de la première à la dernière phrase. Il m'a surprise, étonnée, interrogée, captivée.
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Je ne sais pas quoi penser de cette lecture. J'ai lu avec intérêt les premières pages mais je me suis par la suite un peu ennuyée. Je suis peut-être passée à côté de l'histoire, en tout cas, je pense que ce roman aurait pu être raconté de manière différente.

Belle découverte : l'auteur Owen Sheers, et ce roman “J'ai vu un homme” chez Rivages. Un coup de coeur. La lecture débute tranquillement, par la visite d'un homme dans une maison voisine où il a ses entrées. Mais de flash backs en moments présents le lecteur recompose la vie de cet homme, celle de ses voisins et amis chez qui il a pénétré, innocemment certes, mais sans prévenir. Et c'est la fatalité qui va bouleverser leurs vies à tous, sachant que celle du visiteur l'a déjà été par un deuil impossible à dépasser. le responsable de ce deuil va lui aussi se trouver confronter à ses propres démons.

Voici donc le roman de l'effet papillon ; si on peut qualifier ainsi le tir d'un drone sur un terroriste. Les personnages sont attachants, les lieux dépaysants et étonnamment connus à la fois. L'étude psychologique de la prise de conscience au monde renvoie à nos propres questionnements. Que devons-nous faire, jusqu'où pouvons nous aller, comment cherchons-nous à nous cacher les conséquences de nos actes ?

Un intense et bon moment de lecture.
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J'ai vu un homme fait partie de ces romans inables, ni totalement littérature "blanche", ni complètement thriller, il est à la frontière des genres. Car si le roman s'ouvre comme une banale histoire de veuvage d'un homme qui tente de se reconstruire, le personnage de Michael apparaît rapidement comme plus complexe qu'il n'y paraît. Et ce sera ainsi tout au long du roman : chaque homme et chaque femme mis en scène par Owen Sheers est complexe, tiraillé entre des émotions ambivalentes et secrètes.

En refermant ce roman, j'ai eu du mal à me faire une opinion tranchée. J'ai été gênée par ces personnages troubles, qui cachent leur jeu, dont même le lecteur peut avoir du mal à savoir s'ils sont dans une culpabilité pure ou dans un jeu de manipulation. Mais en ça, il faut reconnaître que l'auteur livre un roman très bien fichu !

L'autre élément qui m'a laissé dubitative, c'est l'arrivée, assez loin dans l'histoire, d'un autre personnage plutôt déconnecté des premiers : un militaire américain à l'origine du décès de Caroline. Si je vois finalement bien pourquoi il est là (tous les personnages ont une part de culpabilité dans ce qui arrive aux autres), j'ai regretté qu'il reste plutôt en périphérie de l'histoire, qu'il arrive si tard et ne soit pas plus confronté à Michael... Mais bon, ce n'est pas mon roman, je dois accepter que ce n'est pas ainsi que le voyait le romancier !

Au final, une découverte que je suis heureuse d'avoir faite, mais qui ne restera probablement pas dans mes romans de l'année.
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Un écrivain/reporter, Michael Turner rencontre une journaliste de guerre. de l'amour et la disparition brutale de la femme qu'il aimait, Caroline tuée par erreur (dommage collatéral ...) via un arme télécommandée à distance américaine, l'écrivain va passer à la colère contre celui qui pilotait au sol par ordinateur, car ce soldat, brisé par ce qui s'est passé, perd pied lui aussi et lui écrit.
Pour l'écrivain qui continue sa vie malgré la douleur, le destin va lui jouer un drôle de tour en le plaçant dans la position du soldat. Turner est un homme qui explore la vie des autres, pour les "utiliser" dans ses livres. Qui tue quoi ? L'écrivain en racontant, le journaliste en filmant la mort en direct, le soldat parfois éloigné du terrain et pour qui, les cibles, sont des pixels sur l'ordinateur, le trader qui en faisant son job, "tue" des familles en manipulant des milliards et en les perdant, la vie enfin qui nous empêche de réaliser nos rêves pour suivre un moule conformiste ? Un livre étonnant.