Les fleurs sauvages poussaient en abondance le long du chemin. La plupart étaient minuscules : des iris bleus de quelques centimètres de haut, des fleurs de lin rose tout aussi proches du sol, quelques orchidées pyramidales (...) la terre était comme tapissée de fines broderies colorées
Debout sur les ruines de l’un de mes endroits préférés, près de là où je suis né et où j’ai toujours vécu, je sentis que les collines ne m’appartenaient plus. Je ne suis plus libre de venir m’y promener. Elles sont devenues dangereuses et je ne m’y sens plus en sécurité
Quand je commençai à parcourir les collines, il y a un quart de siècle, je n’étais pas conscient de me promener dans un paysage en voie de disparition