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Critique de jamiK


Le style ne m'a pas du tout convaincu, le choix de faire parler chaque protagoniste à la première personne du singulier rend le récit lourd, centré sur l'auto-apitoiement de chacun, à coup de litres de larmes, de “souffrances de l'âme” et d'adjectifs redondants, chacun des personnage est plus agaçant l'un que l'autre, et cela a un peu gâché mon plaisir, on est en plein romantisme, l'influence de Goethe se fait sentir dans le style et la forme (passages épistolaires par exemple), mais cela ne convient pas vraiment à l'intensité dramatique que le sujet aurait mérité. le rythme aussi m'a déçu, cette longue introduction sans saveur (1 cinquième du livre), où l'on revient sur le passé du marin qui recueille le Viktor Frankenstein au pôle nord, puis de chaque membre de la famille de Viktor n'apporte strictement rien à l'histoire.
Ce roman souffre d'une écriture assez mièvre, et manque d'articulations fortes et parfois de cohérence, mais le mythe inventé par Mary Shelley, inspiré lui même d'un mythe de l'antiquité, possède un potentiel formidable. Pour une fois, j'ai le sentiment que le mythe et les exploitations qui en découlent ont plus de force que l'écrit original. Par exemple dans la version de Kenneth Brannagh, je trouve que la transformation de l'histoire qu'il a apporté au sujet de la créature féminine est beaucoup plus forte et il m'a manqué de la retrouver dans le roman.
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