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Critique de traversay


Les 8 récits qui composent Nous sommes tous à égale distance de l'amour se répondent pour former un tout cohérent et assez dramatique, il faut bien le dire, sur l'état des liens familiaux et des relations sentimentales dans un pays jamais nommé, celui de l'auteure, la Palestine. Les personnages des nouvelles, des femmes principalement, crèvent de solitude et de manque d'affection. Les histoires d'amour finissent mal en général ou ne commencent pas du tout. Les hommes n 'ont pas le beau rôle : ils sont pleutres, inconsistants et invivables. La plume d'Adania Shibli est vive et acérée. Ses héroïnes ont du courage, elle se battent mais finissent souvent par baisser les bras. Plus le livre avance, plus les nuances de gris prédominent. Et à la fin c'est une amertume et une tristesse noire qui l'emporte.
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