“Wow. Le sexe, cette chose. J’ai du mal à croire que j’ai été capable de le faire un jour et que j’aie aimé qu’on me touche. Comment ai-je osé laisser l’un d’eux me toucher ? Non. Je crains trop les maladies vénériennes. Je préférerais utiliser un préservatif. Et lorsque mon partenaire aurait joui, je nouerais le préservatif rempli et le lui donnerais. Puis je le mettrais à la porte.”
C'est incroyable, je n'aurais jamais cru qu'écrire serait plus difficile que parler.
Mais voilà, je t'aime.
Tu te demandes peut-être ce qui a pu me mettre sur ta route. Tu te dis que la vie est assez difficile comme ça. Mais c'est bien ce qui m'est arrivé. Cela n'a rien d'une déclaration de guerre, c'est une déclaration belle et tendre de ce qui rend la vie digne d'être vécue.
Rien ne bougeait, sauf le mirage. De vastes surfaces dénudées s’étageaient jusqu’au ciel, frémissantes et silencieuses. L’éclat du soleil de l’après-midi effaçait presque les lignes de leurs hauteurs sablonneuses à l’ocre blême.
Trente-cinq kilomètres à peine après leur séparation, elle lui manquait déjà atrocement.
Sans que personne ne la voie, elle était proche du monde de chacun, sauf la mère qui n'écrivait pas. Se rapprocher de son monde non écrit était impossible.
« Ce n’est pas le canon qui vaincra, c’est l’homme. »
Je ne cesse malgré tout de regarder la carte israélienne étalée sur le siège d à côté, de peur de me perdre dans ce paysage qui m'est si étrange après tout ce temps, toutes ces transformations qui persistent à confirmer l'effacement de la présence palestinienne.