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Critique de MarionJL


Premier tome de la pentalogie au coeur du Yamato. J'aime bien lire Aki Shimazaki car c'est une valeur sûre si on veut lire une histoire douce amère et faire une plongée dans la société nippone. On suit Takashi Aoki dans son quotidien, jeune cadre dans une grande société d'import / export japonaise. Il est à un tournant de sa vie et l'intrigue montre quelques jours / semaines d'une grande intensité émotionnelle pour le protagoniste : il veut demander la fille qu'il aime en mariage et il est en passe d'être promu et d'aller vivre à l'étranger.

L'histoire de cet homme permet à Aki Shimazaki de présenter une description implacable du monde du travail japonais et de la société japonaise plus largement. On voit à quel point le monde du travail pèse sur beaucoup d'aspects de la vie des employés, avec par exemple une obligation tacite pour les hommes d'aller boire des verres avec ses collègues après le travail. Les rares hommes osant contrevenir à cette règle (et désirant rentrer chez eux avant 10h du soir) sont taxés du qualificatif d'Aïsaïka et sont souvent mal vus de leur supérieur avec des conséquences importantes sur leur carrière. Ce système forçant de plus les femmes à s'occuper seules du foyer.

J'ai trouvé l'écriture assez différente que dans le temps des secrets où j'avais été touchée par la poésie et l'écriture en apesanteur. Elle est ici plus factuelle mais donne une grande intensité dans ce moment charnière de la vie de Takashi. La fin est, elle, plus nostalgique avec une écriture plus émouvante.

Pour moi Aki Shimazaki est une valeur sûre et j'apprécie grandement ses histoires.
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