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Critique de florencem
Ayant adoré l'Atelier des sorciers, difficile de passer à côté de l'autre saga de Kamome Shirahama. Si le genre est totalement, mais alors totalement différent, j'ai tout de même bien accroché à cette série humoristique sans réelle prise de tête. le côté moqueur et plein de dérision, nous entraîne dans la petite vie d'Eniale & Dewiela, respectivement une ange et une démone, qui malgré leurs différences sont les meilleures amies du monde. Étincelles, et situations cocasses en approche.
L'auteur nous embarque directement dans l'univers de nos deux héroïnes sans nous expliquer ce qui en retourne. Comme dans beaucoup d'oeuvres littéraires, cela passe ou casse. Pour moi, une très bonne idée. On évite le côté trop explicatif que la série ne cherche vraiment pas à mettre en avant, et puis, on assiste ainsi à une scène qui nous donne tout de suite la couleur. En quelques pages, le lecteur comprend très vite que le manga ne se veut pas prise de tête, en utilisant des clichés à tout va, et des situations ubuesques. Les deux amies se remontent autant le moral qu'elles se crêpent le chignon. C'est mignon, sexy et drôle. Une suite d'aventures plus dingues les unes que les autres et qui jouent sur tous les aspects de la religion, et d'une amitié entre deux personnalités totalement opposées. Il n'y a pas de fil conducteur, et je ne pense pas qu'il y en aura réellement par la suite, ce qui ne me dérange pas vraiment. Autant dans d'autres sagas, j'aurais trouvé cela étrange, mais avec seulement trois tomes, je trouve que c'est un choix plus prudent. Des scénettes donc, un peu comme les bandes dessinées à la Boule et Bill ou Cédric, pour un public un peu plus averti, mais qui font très bien leur job.
La bienveillance et cette amitié "contre nature" sont aussi deux choses que j'ai beaucoup apprécié. Qu'Eni et Dewi soient amies ne posent pas réellement de problème aux deux camps (du moins pour l'instant) et nous voyons autant interagir les anges et les démons avec l'une ou l'autre. Des rivalités, oui, cela va de soit, mais l'humour général ne laisse pas trop la place à quelque chose de plus grave. du coup, les pages se tournent avec ce sentiment que la religion a bien sa place ici, mais sans ce côté trop moralisateur et oppressant. Au niveau de l'amitié, j'ai trouvé que Dewi était celle qui était le plus impliquée dans cette relation, en un sens. Je pense que c'est surtout dû au fait qu'elle soit un démon, et contrairement à Eni qui est un ange, on ne s'attend pas à cette gentillesse et au fait qu'elle se soucie de son amie. Pour l'une, c'est quelque chose de naturel, mais pas pour l'autre. Et Dewi se retrouve donc à être celle que j'ai trouvé la plus adorable. On sent qu'elle tient à cette relation, et que même si son côté démoniaque fait son apparition de temps à autre, c'est une bonne amie.
Avec deux héroïnes attachantes, Divines est un manga qui ne se prend pas au sérieux, mais qui reste de qualité pour moi, autant graphiquement qu'au niveau du choix du traitement de l'histoire. Ne pas s'attendre à quelque chose se rapprochant de l'Atelier des sorciers, plus complexe et plus abouti, mais une série à suivre, ainsi que sa mangaka.
L'auteur nous embarque directement dans l'univers de nos deux héroïnes sans nous expliquer ce qui en retourne. Comme dans beaucoup d'oeuvres littéraires, cela passe ou casse. Pour moi, une très bonne idée. On évite le côté trop explicatif que la série ne cherche vraiment pas à mettre en avant, et puis, on assiste ainsi à une scène qui nous donne tout de suite la couleur. En quelques pages, le lecteur comprend très vite que le manga ne se veut pas prise de tête, en utilisant des clichés à tout va, et des situations ubuesques. Les deux amies se remontent autant le moral qu'elles se crêpent le chignon. C'est mignon, sexy et drôle. Une suite d'aventures plus dingues les unes que les autres et qui jouent sur tous les aspects de la religion, et d'une amitié entre deux personnalités totalement opposées. Il n'y a pas de fil conducteur, et je ne pense pas qu'il y en aura réellement par la suite, ce qui ne me dérange pas vraiment. Autant dans d'autres sagas, j'aurais trouvé cela étrange, mais avec seulement trois tomes, je trouve que c'est un choix plus prudent. Des scénettes donc, un peu comme les bandes dessinées à la Boule et Bill ou Cédric, pour un public un peu plus averti, mais qui font très bien leur job.
La bienveillance et cette amitié "contre nature" sont aussi deux choses que j'ai beaucoup apprécié. Qu'Eni et Dewi soient amies ne posent pas réellement de problème aux deux camps (du moins pour l'instant) et nous voyons autant interagir les anges et les démons avec l'une ou l'autre. Des rivalités, oui, cela va de soit, mais l'humour général ne laisse pas trop la place à quelque chose de plus grave. du coup, les pages se tournent avec ce sentiment que la religion a bien sa place ici, mais sans ce côté trop moralisateur et oppressant. Au niveau de l'amitié, j'ai trouvé que Dewi était celle qui était le plus impliquée dans cette relation, en un sens. Je pense que c'est surtout dû au fait qu'elle soit un démon, et contrairement à Eni qui est un ange, on ne s'attend pas à cette gentillesse et au fait qu'elle se soucie de son amie. Pour l'une, c'est quelque chose de naturel, mais pas pour l'autre. Et Dewi se retrouve donc à être celle que j'ai trouvé la plus adorable. On sent qu'elle tient à cette relation, et que même si son côté démoniaque fait son apparition de temps à autre, c'est une bonne amie.
Avec deux héroïnes attachantes, Divines est un manga qui ne se prend pas au sérieux, mais qui reste de qualité pour moi, autant graphiquement qu'au niveau du choix du traitement de l'histoire. Ne pas s'attendre à quelque chose se rapprochant de l'Atelier des sorciers, plus complexe et plus abouti, mais une série à suivre, ainsi que sa mangaka.
