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Critique de Mioon
Après un arc évasion très sympa et un arc Goldy Pond décevant, il est désormais temps de passer au prochain ! Malheureusement, le niveau ne va pas en s'améliorant, au contraire ça se dégrade encore.
Le tome 12 nous abreuve ainsi de sauts temporels mal maîtrisés afin de se rapprocher artificiellement de l'échéance des deux ans pour essayer de créer une nouvelle tension. Emma et Ray courent dans tous les sens comme des poulets sans tête, ce qui permet de grappiller des semaines/mois à la place d'en gagner en créant plusieurs groupes (intelligence sélective, bonjour !) L'arrivée à Cuvitidala offre sa petite scène pseudo-mystique bien que pas très impressionnante, le reste des explorations se perd dans un fouillis inintéressant.
J'ai trouvé ça sympa de retrouver Phil et d'autres enfants, mais on y apprend finalement peu de choses. Et puis quel est l'intérêt de nous présenter encore d'autres personnages dont on n'a finalement rien à faire ?
Les quelques pages dans le village des démons est une bonne idée, mais c'est également très mal exploité. Les démons agissent littéralement comme des humains, on se retrouve dans une société ultra-classique. La pauvreté est mise en avant, avec des démons qui se demandent s'ils auront un jour l'insigne honneur de goûter de la viande premium qui est réservée aux riches. Tiens, le cliché des gentils pauvres contre les méchants riches, c'est vrai que le manga ne nous l'avait pas encore fait ! Allez hop, on peut cocher une case supplémentaire dans la longue liste des clichés ! Et histoire d'aller au bout, j'imagine que ces gentils pauvres vont aider les gentils humains contre les vilains riches...
A la fin, l'abri est attaqué par Andrew et sa tête de méchants. Rappelons que si il n'y a que Emma, Ray et un petit groupe qui partent en exploration, c'est pour que les autres (une soixantaine de personnes) surveillent l'abri. Ouf, c'était rudement bien surveillé tout ça ! Au final, deux gosses vont mourir, mais il s'agit de no name donc aucun souci ! On se doute bien que Emma & co vont s'échapper sans souci. D'ailleurs, pour un type à qui il manque un bras, je tiens à souligner que Lucas est excellent au combat comme au tir de précision...
Ah et n'oublions surtout pas Adam qui, sans aucune raison, ne récite plus le matricule de Norman mais celui d'Emma ! Merci Adam, tu viens de sauver un bout du scénario, tu es le vrai héro de ce tome !
Bref, c'est à se demander si ce manga est capable d'être encore plus cliché ou pas.
Le tome 12 nous abreuve ainsi de sauts temporels mal maîtrisés afin de se rapprocher artificiellement de l'échéance des deux ans pour essayer de créer une nouvelle tension. Emma et Ray courent dans tous les sens comme des poulets sans tête, ce qui permet de grappiller des semaines/mois à la place d'en gagner en créant plusieurs groupes (intelligence sélective, bonjour !) L'arrivée à Cuvitidala offre sa petite scène pseudo-mystique bien que pas très impressionnante, le reste des explorations se perd dans un fouillis inintéressant.
J'ai trouvé ça sympa de retrouver Phil et d'autres enfants, mais on y apprend finalement peu de choses. Et puis quel est l'intérêt de nous présenter encore d'autres personnages dont on n'a finalement rien à faire ?
Les quelques pages dans le village des démons est une bonne idée, mais c'est également très mal exploité. Les démons agissent littéralement comme des humains, on se retrouve dans une société ultra-classique. La pauvreté est mise en avant, avec des démons qui se demandent s'ils auront un jour l'insigne honneur de goûter de la viande premium qui est réservée aux riches. Tiens, le cliché des gentils pauvres contre les méchants riches, c'est vrai que le manga ne nous l'avait pas encore fait ! Allez hop, on peut cocher une case supplémentaire dans la longue liste des clichés ! Et histoire d'aller au bout, j'imagine que ces gentils pauvres vont aider les gentils humains contre les vilains riches...
A la fin, l'abri est attaqué par Andrew et sa tête de méchants. Rappelons que si il n'y a que Emma, Ray et un petit groupe qui partent en exploration, c'est pour que les autres (une soixantaine de personnes) surveillent l'abri. Ouf, c'était rudement bien surveillé tout ça ! Au final, deux gosses vont mourir, mais il s'agit de no name donc aucun souci ! On se doute bien que Emma & co vont s'échapper sans souci. D'ailleurs, pour un type à qui il manque un bras, je tiens à souligner que Lucas est excellent au combat comme au tir de précision...
Ah et n'oublions surtout pas Adam qui, sans aucune raison, ne récite plus le matricule de Norman mais celui d'Emma ! Merci Adam, tu viens de sauver un bout du scénario, tu es le vrai héro de ce tome !
Bref, c'est à se demander si ce manga est capable d'être encore plus cliché ou pas.
