AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Dans ce tome 13 tout commence avec le baroud d'honneur de Yugo et Luca. On sait dès le départ qu'ils sont en mode « « Butch Cassidy et le Kid », mais leur amitié est tellement belle et tellement forte qu'on finit par y croire quand même… Et puis on se fait une raison. Et c'est là les auteurs nous agite l'espoir sous le nez, avec un droit de quotas de flashback tragicness to the max (Yugo qui voulait mourir, sauvé par le gong par l'irruption dans dans son refuge des évadés de Grace Field House, et qui a enfin repris goût à la vie en donnant un sens à son existence), avant de nous le reprendre abruptement. Putain de salauds, c'est vraiment des sadiques ! Même chose ensuite, c'est quand on pense la Team Emma & Ray sortie d'affaire que l'autre psychopathe qui a pété les plombs vient semer la chaos et la destruction en mode Murdoch de "McGuyver" avec un paquet de mort violentes et cruelles : public sensible s'abstenir !

La deuxième partie sert d'abord à faire le deuil de personnages qu'on vient de perdre. Et c'est joliment fait : on ne meurt vraiment que quand on disparaît de la mémoire de ceux qui nous ont survécu. La Team Emma & Ray en route vers la Mâchoire du Lion, point de ralliement proposé par un groupe inconnu mais vraisemblablement allié, vient au secours d'un groupe de fuyards qui en fait n'en sont pas : la révolution a commencé et leur chef leur a demandé de les trouver pour les ramener…

La série manifeste le « Syndrome Prison Break », à savoir qu'elle est si intense que pour durer et/ou se renouveler elle doit prendre des décisions radicales pour ne pas dire des virages radicaux. Jusqu'à présent cela passait surtout par une découverte et un agrandissement de l'univers, mais là j'ai l'impression qu'on met de côté voire qu'on oublie carrément tout ce qui avait été exposé dans les tomes précédents.


La série la plus proche que je connaisse c'est "Le Couvent des damnées" : elle avait su s'arrêter à temps malgré une fin un peu précipitée, en laissant en plus un porte ouverte sur une suite qui serait trop cool (les adolescentes victimes du système désormais adultes et en charge de transformer le système ou d'en mettre un nouveau en place). J'espère que les auteurs savent où ils vont, parce qu'ils ont fait pas mal de foreshadowing, donc si font des virages brusques juste pour surprendre, ça peut mal tourner hein… Croisons les doigts !
Commenter  J’apprécie          530



Ont apprécié cette critique (51)voir plus




{* *}