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Critique de Cyrlight


Ali et Cole sont de retour dans La Reine des Zombies, troisième tome des Chroniques de Zombieland. S'ils combattent toujours leurs ennemis revenus d'entre les morts, ils doivent surtout faire face à un adversaire humain plus terrible encore : Anima. Déterminés à en finir avec les tueurs et à capturer Ali, ils ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins.

Après un Alice et le miroir des maléfices calamiteux, où le plus gros de « l'intrigue » tournait autour des ruptures / disputes / gamineries incessantes des deux protagonistes, force est de concéder à La Reine des Zombies qu'il remonte un peu le niveau.

Un peu, parce qu'il ne faut pas non plus exagérer… Il a toujours son lot d'ado aux hormones en folie, ses dialogues stupides et/ou dégoulinants de mièvrerie, une Kat exubérante à outrance, des personnages qui réfléchissent davantage en fonction de leurs sentiments ou de leur bas-ventre… Bref, les mêmes défauts qu'avant.

Qu'est-ce qui les atténue, dans ce cas ? de l'action ! Enfin ! Non parce que bon, désolée, mais personnellement, je n'ai pas débuté cette saga sur les zombies avec l'intention d'y découvrir le piercing au téton de Cole, mais plutôt… eh bien… des zombies, hein.

Là où les affrontements ne constituaient même pas le quart des tomes précédents, cette fois, ils ne manquent pas ! Comme quoi, cette histoire aurait pu être bien meilleure dans son ensemble si elle avait tenu ses promesses depuis le début, au lieu de s'enliser dans des romances passablement pathétiques.

Ici, on enchaîne les combats, les morts (qu'on oublie quand même régulièrement de pleurer parce que « hormones »), les combats, encore d'autres morts… Voilà ce que j'attendais d'un livre sur les zombies ! Savoir quand les personnages allaient se faire bouffer, et non pas quand Ali allait perdre sa virginité (bien que cela demeure la principale préoccupation de l'intéressée).

Mais. (Il faut bien qu'il y ait un « mais », sinon ce serait trop beau.) Malgré ces améliorations, ce tome est aussi celui des deus ex machina. Déjà, le remède miracle d'Alice et le miroir des maléfices m'avait fait cet effet-là. Les pouvoirs revêtent de nouvelles formes (pas forcément claires, ni expliquées, ni logiques), et de nouvelles règles tombent aussi un peu du ciel. le plus gros point noir étant le dernier don à apparaître, censé ne pas être réversible, mais qui le devient pourtant quand ça arrange.

Les nouveaux personnages n'apportent pas grand-chose à l'intrigue, on sent qu'ils sont surtout là pour boucher les trous (je m'abstiendrai de préciser « dans tous les sens du terme »…), et à l'exception d'Helen et peut-être de River, aucun n'a vraiment l'occasion d'être développé. Et en parlant d'Helen… Je vous laisse le suspens, mais à mon avis, dès sa première apparition, vous comprendrez.

En somme, ce troisième tome nous offre une grosse amélioration au niveau de l'action, mais le reste n'est hélas toujours pas folichon. Et tant qu'à rester dans les rimes, en avant pour la conclusion !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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