Parfois, l'on choisit de lire un livre à son titre. Ici
Tartes aux pommes et fin du monde de
Guillaume Siaudeau. Que reflète-t-il du livre, de l'histoire ? de l'histoire de ce jeune homme, un peu perdu, qui nous raconte ce qui lui traverse l'esprit. D'abord, ce terrible souvenir d'enfance : Bobby, le chien bien aimé de la famille, qui meurt soudainement lors d'une promenade. Et conséquences surprenantes, le père devient alcoolique, la mère s'en va. Aujourd'hui, le héros tombe amoureux d'Alice, mais bien sûr, ça finit mal. Un boulot sans intérêt, une vie qui se casse la gueule, il s'achète un flingue. Cet objet devient son confident, celui auprès de qui il se sent invincible, investi, important.
Au fil des pages, on est baladé dans le temps et dans les émotions. L'ironie qui cache la peur. L'humour qui relativise l'inquiétude. Une sensation douce-amère qui nous colle ensuite au corps.
Un premier roman plein de vie, malgré la fin du monde annoncée.
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