AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de edwi25


Lorsque que j'entends résonner le nom de Raiponce, je pense directement à cette magnifique réécriture de Disney. Mais le créateur de cette histoire n'est nul autre que Grimm. Ou plutôt les frères Grimm.
Lorsque j'entends résonner le nom de Raiponce, je pense directement à cette douce mélodie que chante la jeune fille lorsque Mère Gothel lui brosse les cheveux. Et lorsque j'ai lu ce livre ; lorsque Jacinthe, qui n'est nulle autre que Raiponce, se met à fredonner une douce balade ; c'est à cette chanson produite par Disney que j'ai pensé. Et aussi mignonne puisse-t-elle paraître dans un dessin-animé, lorsque vous la fredonner en lisant ce livre interdit, cette chanson devient flippante de réalité.

En découvrant les personnages de l'histoire, j'ai beaucoup aimé l'idée que l'auteur a eu de donner des noms de fleurs a ses protagonistes : Rose, Jacinthe, Camélia, Marguerite. Tout comme le fait que cette sorcière n'a qu'un seule titre et aucun nom. Elle n'est que la sorcière. de quoi vous donner la frousse. Sa description physique est pour moi digne d'un film d'horreur. D'ailleurs est-ce elle qui s'occupe d'ensorceler la mère de Jacinthe avec ses fleurs si particulières ? Ses coups sont-ils prémédités ? Là est la question que je me suis posée lors de ma lecture et que je me permets de vous donner car il n'y a là aucun spoil.

Bref, revenons au début de l'histoire. La première partie de l'histoire se concentre sur deux chasseurs plutôt particuliers. Je me suis alors demandée qu'elle est le lien avec l'histoire de Raiponce ? Et la réponse arrive à la fin de cette partie et à la fin de la troisième partie. Hein ? Quoi ? Oui, ce livre contient trois parties divisées en chapitres. Bref, j'aime cette première partie qui introduit en douceur les drames qui sont et vont arriver. Je suis directement plongée dans l'horreur et le malaise. Enfin, quand je dis directement. Il faut attendre un peu quand même. Ce coup-ci l'auteur a posé des bases softs et solides pour son histoire.
Dans ces trois parties j'ai crû reconnaître les personnages clés que l'on connaît tous et ceci malgré les changements de noms. de plus, l'idée d'avoir nommé les victimes de la sorcière par des noms de fleurs est une idée fantastique et qui fait une parfaite référence à la fleur que Mère Gothel utilise pour garder sa jeunesse éternelle. Mais dans cette histoire la jeunesse éternelle n'est pas vraiment la raison qui pousse cette sorcière à kidnapper des jeunes filles pour leur brosser les cheveux. Mais alors quelle est cette raison ? À vous de le découvrir.

J'ai vraiment adoré cette histoire. Elle est affreuse, stressante, le niveau de violence augmente au fur et à mesure de ma lecture. Et la fin de cette narration était juste à mes yeux énorme. Je ne l'ai réellement pas venue venir. C'est peut-être bizarre à dire, mais cette réécriture, je la verrais bien en adaptation cinématographique. Elle en ferait frissonner plus d'un.

Cependant, je trouve cela dommage que nous n'en sachions pas plus sur cette fameuse sorcière. J'aurais aimé avoir un paragraphe en plus permettant de comprendre son passé car c'est ce qui manque au développement de ce personnage. Et à cela s'ajoute la plume par moment peu fluide de l'auteur. Et je ne sais si c'est comme cela qu'est travaillée la langue française au Québec, mais je trouve que par moment les phrases manquaient de liaisons compromettant une bonne syntaxe et donc une bonne lecture.

En bref, si vous n'avez pas peur de l'horreur, du dérangeant, du sang et de la violence; et qu'en plus vous souhaitez voir une revisite du conte de Raiponce dans un monde moderne tel que le notre, ce livre est fait pour vous. Mais accrochez-vous, surtout au début. C'est là que j'ai été le plus mal à l'aise.
Mais si vous êtes sensible, que vous ne voulez pas détruire l'enfant qui sommeille en vous afin de pouvoir continuer à fredonner « Fleur aux pétales d'or » en toute quiétude, passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}