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Critique de Verdorie


L'auteur, plus connu pour ses romans et nouvelles d'horreur gore, s'est essayé ici -avec succès- à un récit post-apocalyptique, violent et âpre.
Du jour au lendemain, sans qu'on ne sache jamais pourquoi (à l'instar des personnages de l'histoire), la disparition d'ondes hertziennes provoque l'effondrement total des réseaux de communication. Panique, désordre, pillages, meurtres, émeutes... s'ensuivent. C'est alors qu'un virus (inconnu ?) suscite plusieurs vagues de pandémie. Au bout d'une dizaine de jours 90% de l'humanité a disparu. le mot « société » n'est désormais plus que l'écho d'un souvenir.
Une tendance grégaire dans l'intention de ré-instaurer un semblant d'ordre sociétal d'un côté, la barbarie de quelqu'uns de l'autre, sont la suite logique et ce scénario ne diffère guère des autres romans de ce genre d'anticipation.
La dissimilitude se situe dans la façon que Chr. Siebert sait nous raconter, dans de courts chapitres et des phrases toutes aussi concises, percutantes et directes, ce Holocauste qui ne laisse qu'un très mince rayon d'espoir.
Le roman ressemble ainsi plus à un journal chaotique et anecdotique dans lequel nous observons parfois seulement un homme, une femme, un animal pendant un paragraphe et à d'autres moments un groupe d'individus sur plusieurs chapitres, entrecoupés par l'histoire (relatée à la 1e personne) de la seule femme, une prostituée, qui traverse toutes les épreuves dans un monde qu'aucun(e) de nous souhaiterait connaître un jour... ou demain !

Lecture réussie, mais éprouvante et apeurante, dans ce sens que je n'ai eu aucun mal à m'imaginer cette Europe dans laquelle ne subsisteront que les plus viables et les plus vils.
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