Cette nouvelle ultra-courte (douze pages) a rendu immédiatement son auteur très populaire en Pologne. Et ce n'est pas étonnant : c'est une histoire triste, et d'une infinie tendresse en même temps. Nous découvrons un peu de la vie villageoise dans un coin de campagne pauvre de la Pologne de la deuxième moitié du XIXème siècle. Les paysages bucoliques et sylvestres sont remarquablement rendus avec les yeux ou plutôt les oreilles d'un enfant chétif et attiré par la musique, Ianko. La fin est terrible, et la chute du récit nous laisse entrevoir le gouffre qui sépare les propriétaires terriens de la vraie vie villageoise. Une petite perle, vraiment très différente de
Quo vadis, plutôt dans l'esprit des nouvelles
De Maupassant.
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