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Critique de jacklee


C est avec plaisir que j ai lu cette trilogie sur la vallée de la Dordogne à l époque des gabares, etant moi meme de cette region.
C'est un beau roman qui conte l'histoire de cette belle rivière ,de son univers et de sa vie économique au temps des gabares.Mais aussi de la vie de Benjamin et Marie , en une période mouvementée pour la France, de leur amour depuis leur plus tendre enfance au gré des gabares jusqu'à l arrivée des chemins de fer qui vont révolutionner le transport des marchandises et faire mourir par ce fait tout un monde au bord la riviere.
Dorenavant Je ne verrais plus Mauzac Limeuil Bergerac et tant d autres sites qui font la joie des touristes l'été, d'un même oeil maintenant.
Pour finir résumer cet oeuvre je préfère mettre le passage final du livre qui m a particulièrement touché et que je trouve très beau.
"J ai longtemps cru que pour eux, comme pour moi,la vraie vie de la vallée, celle d'avant la révolution industrielle était perdue à jamais. Jusqu'au jour de mai 1985 où je suis allé seul, et au hasard,me promener au bord de la Dordogne. Mais est ce vraiment le hasard qui m'a conduit aux alentours de l'ancien port de Souillac,dans ces prairies qui sont devenues des jardins qui sentent si bon l'herbe, les feuilles, les arbres et le bonheur d'être au monde ?
J'ai vu ce matin là, vers 8 heures, le premier rayon de soleil caresser l eau et faire monter la brume. Et je l'ai vue elle, l'âme éternelle du vieil Emilien,d'un rouge orangé, prendre son envol vers le ciel . je suis allé m'allonger sur l'herbe dans le silence et la lumière. C'est alors que sont arrivés deux enfants qui se tenaient par la main. le garçon était châtain, mince les cheveux bouclés, et dans ses yeux marron brillait un cercle d'or. La fillette, elle était petite, fine,presque rousse,avec des yeux verts. ils sont passés devant moi,m'ont souri,puis ils se sont dirigés vers la rivière. Je n ai pas pu entendre ce que Benjamin disait à Marie, mais je n'ai jamais pu oublier leur regard ébloui.
Souvent je suis revenu là-bas dans l'espoir de les revoir,mais ils ne m'ont pas fait cette grâce. Alors j'ai décidé d'aller les surprendre une nuit,pour ne pas les effaroucher.Je suis entré dans la maison de Benjamin qui fait face au château de Cieurac, j'ai regardé par la fenêtre de sa chambre et j'ai vu les gabares qui l'attendaient sur le port pour son premier voyage avec son père Victorien sur la rivière Esperance. Cette nuit la je me souviens, l'aube était loin et pourtant la rivière étincelait ..."
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