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Critique de oran
Lecture en mars 2016, j'avais oublié de publier la critique.
Une si belle école narre la vie d'un couple d'instituteurs ruraux .
Le récit commence avec l'affectation d'Ornella Péruggi dans un petit village du Lot, Ségalières où elle devra partager son temps entre petites et grandes classes. Etre institutrice est pour elle une vocation depuis toute petite. Ce ne fut pas facile pour elle, issue d'un milieu fort modeste, avec un père d'origine italienne.
Ornella raconte sa vie, son mariage avec Pierre, instituteur lui aussi, qui sera grièvement blessée en Algérie lors de son rappel sous les drapeaux, les difficultés avec certains enfants mais surtout avec quelques parents, ses doutes, ses espoirs, ses joies quand les enfants réussissent…
Signol, bien documenté, avec un brin de nostalgie anime cette école a jamais disparu où l'on écrivait avec des plumes sergent major à l'encre violette, où la craie qui dérapait sur le tableau noir faisait douloureusement crisser les dents, les leçons de morale qui n'étaient pas "instruction civique" , l'Ecole normale, avant qu'elle devienne IUFM, le certificat d'études, l'examen d'entrée en sixième …
Signol évoque aussi les multiples programmes scolaires qui se sont multipliés, à outrance, au cours de la carrière d'Ornella et de Pierre : plus de quarante ans de réformes tantôt salutaires, tantôt dangereuses, voir pernicieuses.
Un livre agréable à lire pour ceux et celles qui ont connu cette école publique laïque.
Une si belle école narre la vie d'un couple d'instituteurs ruraux .
Le récit commence avec l'affectation d'Ornella Péruggi dans un petit village du Lot, Ségalières où elle devra partager son temps entre petites et grandes classes. Etre institutrice est pour elle une vocation depuis toute petite. Ce ne fut pas facile pour elle, issue d'un milieu fort modeste, avec un père d'origine italienne.
Ornella raconte sa vie, son mariage avec Pierre, instituteur lui aussi, qui sera grièvement blessée en Algérie lors de son rappel sous les drapeaux, les difficultés avec certains enfants mais surtout avec quelques parents, ses doutes, ses espoirs, ses joies quand les enfants réussissent…
Signol, bien documenté, avec un brin de nostalgie anime cette école a jamais disparu où l'on écrivait avec des plumes sergent major à l'encre violette, où la craie qui dérapait sur le tableau noir faisait douloureusement crisser les dents, les leçons de morale qui n'étaient pas "instruction civique" , l'Ecole normale, avant qu'elle devienne IUFM, le certificat d'études, l'examen d'entrée en sixième …
Signol évoque aussi les multiples programmes scolaires qui se sont multipliés, à outrance, au cours de la carrière d'Ornella et de Pierre : plus de quarante ans de réformes tantôt salutaires, tantôt dangereuses, voir pernicieuses.
Un livre agréable à lire pour ceux et celles qui ont connu cette école publique laïque.
