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Critique de mylena
J'avais acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture et le titre. En plus l'auteur est islandaise. Cela commence par un prologue pesant : trois enfants attendent sur un banc le verdict des services sociaux qui finalement décident de séparer la fratrie.
Puis suit, des années plus tard, une série de meurtres sans liens apparents à part d'être particulièrement tordus : celui de la jeune épouse d'un gynécologue connu, d'une prof à la retraite et d'un jeune radio amateur. L'atmosphère est lourde, oppressante, c'est glauque et en plus les personnages, y compris les enquêteurs, donnent tous l'impression d'être en proie à un mal-être étouffant. Parfois il y a quelques longueurs, puis soudain on s'aperçoit que ce que l'on percevait comme une digression était à la fois une fausse piste et un élément important. C'est quand même une enquête qui piétine beaucoup pour avancer soudain d'un seul coup dans une direction inattendue. On patauge beaucoup mais à la fin on se dit qu'il n'y avait rien de trop (à part peut-être les longueurs sur le chien de Freya, mais peut-être qu'on le retrouvera dans un autre roman comme sa maîtresse). Et puis peu importe, parce qu'on est si bien accroché que pour rien au monde on ne continuerait pas la lecture, et tant pis pour les longueurs sans lien apparent avec l'enquête ! J'ai aussi bien aimé la dissociation totale entre la découverte de l'assassin par le lecteur et la découverte de ses mobiles réels. En tout cas ce roman policier est très différent des polars habituels et donne envie de lire d'autres ouvrages du même auteur.
Puis suit, des années plus tard, une série de meurtres sans liens apparents à part d'être particulièrement tordus : celui de la jeune épouse d'un gynécologue connu, d'une prof à la retraite et d'un jeune radio amateur. L'atmosphère est lourde, oppressante, c'est glauque et en plus les personnages, y compris les enquêteurs, donnent tous l'impression d'être en proie à un mal-être étouffant. Parfois il y a quelques longueurs, puis soudain on s'aperçoit que ce que l'on percevait comme une digression était à la fois une fausse piste et un élément important. C'est quand même une enquête qui piétine beaucoup pour avancer soudain d'un seul coup dans une direction inattendue. On patauge beaucoup mais à la fin on se dit qu'il n'y avait rien de trop (à part peut-être les longueurs sur le chien de Freya, mais peut-être qu'on le retrouvera dans un autre roman comme sa maîtresse). Et puis peu importe, parce qu'on est si bien accroché que pour rien au monde on ne continuerait pas la lecture, et tant pis pour les longueurs sans lien apparent avec l'enquête ! J'ai aussi bien aimé la dissociation totale entre la découverte de l'assassin par le lecteur et la découverte de ses mobiles réels. En tout cas ce roman policier est très différent des polars habituels et donne envie de lire d'autres ouvrages du même auteur.
