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On dit de l'auteur , Yrsa Sigurdardottir, qu'elle est une figure de plus en plus marquante du polar islandais. ADN est son cinquième roman traduit en français et c'est avec ce titre que je la découvre. ADN serait le premier tome d'une série mettant en scène le policier Huldar et la psychologue de la Maison des enfants, Freyja.
J'espère que les autres titres de cette série ne comporteront pas autant de meurtres aussi sadiques. Atroces et terrifiants ! Je ne vois plus mes appareils ménagers avec le même oeil . Mais quelle sorte d'auteur, inspiré par quoi , par qui , peut imaginer ça ? Bon , je ne vous dis rien, je me tais, vous verrez bien.
ADN est une intrigue touffue, dense où il faut être attentif à tout afin de ne perdre aucune information qui sera utile pour notre compréhension future. On croit aux personnages principaux car ils ne nous sont pas présentés en héros mais plutôt en personnes tout ce qu'il y a des plus ordinaires...quoique...
Avec ADN, j'ai été surprise, dégoutée, interpellée, choquée et au final ravie.
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On apprend dès les premières pages que 3 enfants vont être adoptés, ils sont tous les trois réunis sur un banc en attendant le verdict des travailleurs sociaux, voilà il tombe : cette fratrie sera séparée pour faciliter l'adoption. Après cet épisode émouvant, un cinglant va suivre. Un meurtre d'une cruauté exceptionnelle va se passer sous nos yeux et sous ceux d'une petite fille qui va se cacher sous le lit de sa maman pour ne pas être vue. le décor est posé, l'enquête va pouvoir commencer.
Huldar, le policier qui est chargé de l'enquête a tout de suite eu ma sympathie, ce qui est évidemment un grand plus pour la poursuite de ma lecture. Il sera accompagné par Freyja, psychologue d'une maison de l'enfance. (oui rien d'original sur la composition de l'équipe !!!)
Bien que ce soit un roman, tous les personnages vivent avec des failles, ils ont tous un fardeau plus ou moins lourd à porter. le monde des bisounours n'est pas le leur.
Je n'ai pas eu un plaisir égal tout au long de ce livre, il y a quelques passages qui m'ont paru un peu long mais l'ensemble m'a convaincue et je me ferai un plaisir d'acquérir très prochainement "Succion", puisque ADN fait partie d'une trilogie.
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Je ne connais pas beaucoup d'auteures islandaises et pour changer un peu, j'avais envie de me diriger vers ce coin du Nord. Il m'a fallu bien peu de temps pour plonger dans l'intrigue sombre et saisissante qu'est ADN.

Sans perdre de temps, les premières pages débutent en 1987, où le sort de trois enfants d'une même famille est tranché par les services sociaux. le pourquoi reste nébuleux.
On saute ensuite vingt-huit ans plus tard, soit en 2015. Une première femme, Elísa, mariée et mère de famille, est assassinée froidement, d'une façon des plus morbides. Sa fillette, Margrét, se trouvait sur les lieux du crime au moment du drame. Si elle n'a pas tout vu, elle a tout entendu. Psychologues (Freyja, Silja) et services de la police (Huldar, Ríkharður, Erla) tenteront, par des moyens les plus doux possibles, d'interroger Margrét en ayant recours à ses souvenirs et à ses descriptions afin de trouver le meurtrier. Celui-ci, ignorant sans doute que la petite se cachait dans la même pièce, pourrait s'en prendre à elle aussi donc la police devra placer Margrét en sûreté tandis que l'enquête avance...et piétine.

Une deuxième femme, Ástrós, retraitée, est ensuite tuée à son tour, dans le même modus operandi. Sans rapport apparent avec la première victime, les chapitres nous font douter de tout. Dans un méandre de personnages divers (Sigvaldi, Karl, Börkur, Halli, Arnar, Baldur et plus encore), on s'enfonce dans les embrouilles. Cela semble être une histoire de vengeance mais on ne comprend les motivations qu'à la toute fin. Avec les enquêteurs, on chemine pas à pas, à tenter de démêler les ficelles.

C'est un polar qu'on a du mal à lâcher tellement il nous embarque. le ton est donné, on est dans le noir. le style est bon, rien n'est inutile à part qu'on s'éparpille en tous sens. Un peu plus loin qu'à la moitié du livre, mon instinct m'a conduite vers le/la bon suspect/e. Là où j'ai été déçue, c'est dans le mobile. J'ai trouvé les crimes plutôt intenses par rapport au pourquoi, me disant "tout cela juste pour ça ?", il me semble que c'est trop.

En gros, presque tout m'a plu: je n'y a pas trouvé de longueurs, j'ai été scotchée du début à la fin, l'intrigue est vraiment captivante, je me suis attachée aux personnages imparfaits - donc crédibles, je l'ai trouvé noir à souhait...mon seul regret réside au mobile, plutôt tiré par les cheveux, en décalage avec le reste de l'histoire. Si cela n'avait été de ça, j'aurais probablement coté ce polar 4.5.

Autrement, j'ai été ravie de découvrir Yrsa Sigurdardóttir et c'est avec plaisir que j'y retrouverai ses personnages dans les tomes suivants. Une plume à connaître !

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Yrsa Sigurdardottir a déjà écrit plusieurs romans, disponibles chez Points-Seuil et Babel Noir. ADN est en revanche le premier tome d'une série où l'on retrouvera l'inspecteur Huldar et la psychologue de la Maison de l'Enfance Freyja.

Comme dans Indésirable, j'ai ressenti ici la même atmosphère lourde et oppressante. L'atrocité des meurtres commis et la façon qu'elle a de ménager le suspense avant de révéler les causes de la mort y sont pour beaucoup. Des crimes pour le moins tordus et malsains.
Il n'y a pas que ça qui explique l'ambiance glauque de l'intrigue. Ça tient également à son style plutôt froid et à des personnages qui semblent tous se dépêtrer dans un mal-être tenace, qu'il s'agisse de Freyja fraîchement séparée et qui squatte le studio-taudis de son frère emprisonné, ou Karl l'étudiant plus ou moins asocial qui ne vit que pour sa cibi.

Tous ces éléments forment donc une impression étouffante d'aquarium négligé depuis trop longtemps, dans un Reykjavik enseveli sous la neige. Malgré quelques longueurs, le récit se laisse lire avec intérêt. Comment ne pas vouloir savoir ce qui motive de tels meurtres? Pourtant, la fin s'avère somme toute assez décevante, précipitée et d'une crédibilité restreinte.

Je ne suis pas certaine de poursuivre les enquêtes de Huldar et Freya. En revanche, il me reste à lire dans ma bibliothèque un de ses précédents ouvrages, Ultimes rituels. Ce sera toujours l'occasion d'un petit voyage en Islande version noire.
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Une nouvelle auteure, Yrsa Sigurdardottir, qui n'a rien à envier aux grands noms des auteurs de polars nordiques!
ADN est le premier volet d'une série mettant en scène Freya, psychologue pour enfants et Huldar, officier de police.
Tous deux vont être confrontés à une enquête difficile et leurs rapports seront parfois tendus pour le moins.
A l'origine trois meutres: celui d'une jeune mère de famille, épouse d'un gynécologue de grand renom, ensuite celui d'une professeure de biologie retraitée, et enfin le meurtre d'un jeune trentenaire, ami d'un passionné de radio amateur.
Qu'est-ce qui peut relier ces crimes?
Des enfants adoptés à la recherche de leur origine, au moment où le droit de connaître ses origines n'était pas encore inscrit dans la loi islandaise, un cambriolage, des chiens blessés volontairement, des apparitions mystérieuses d'individus dans les jardins de particuliers, voilà ce qui semble relier les meurtres.
Comme indication, seulement les déclarations de la fille de la première victime, une petite fille de sept ans qui a tout vu de l'horrible meurtre de sa mère mais la petite a du mal à s'exprimer clairement...
Alors que les policiers cherchent à débrouiller l'affaire, un jeune étudiant en chimie, passionné de cibi et pour le moins asocial, récupère d'étranges messages sur son poste à ondes courtes. Il s'agit de suites de nombres.
Qui pourra déchiffrer le code?
Le roman se lit d'une traite, il est glaçant à souhait.
Les personnages sont intéressants et on s'identifie aisément à eux.
Une nouvelle reine du polar islandais est née.....
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Après avoir lu la critique de Succion par missmolko1, j'ai décidé de lire ADN qui vient avant.

Merci missmolko, OUF! Au début, je trouvais qu'il y avait des longueurs. Je me disais que je réagissais ainsi parce que je ne faisais pas le lien entre les informations que je lisais et la véritable histoire.

J'étais certain qu'il y avait un lien entre le drame du début et la possibilité des meurtres que je rencontrerais plus tard.

En québécois, je dirais : "Attache ta tuque". Ce qui veut dire que le meilleur n'est pas encore arrivé.

Je ne donne des 5 étoiles qu'aux chef d'oeuvres mais ce thriller mérite bien ce 4 1/2 étoiles.

Amateurs de polars, cet auteur est pour vous

Je n'ai pas été déçu. Je n'ai pas cru à la culpabilité du premier accusé mais je me demandais comment l'auteur nous ferait connaître le vrai assassin.


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Polar islandais mettant en vedette une psychologue de la Maison d'enfants et policier fraîchement promu.

D'entrée de jeu, des enfants, trois orphelins qu'on proposera séparément à l'adoption et qui ne devront jamais apprendre le secret de leurs origines.

Puis, des crimes particulièrement atroces qui font se demander dans quel recoin noir de leur imagination les auteurs puisent pour inventer de pareils meurtres… (à moins que ce ne soit dans les faits divers des journaux?)

Et encore, des personnages paumés, un amateur de radio à ondes courtes, une femme récemment séparée qui habite l'appartement de son frère qui est en prison et, bien sûr, des policiers et policières avec leurs histoires de corruption et de couples en difficulté.

Et toujours, l'hérédité et les traumatismes de l'enfance, ceux d'enfants placés en adoption et ceux d'une petite fille qui était présente lorsqu'on a assassiné sa mère.

Pas de fantastiques citations à ajouter et peut-être un dénouement un peu abrupt, mais au final, un bon polar, sans plus.
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Je dois prendre un recul avec l'Islande.

Revenir avec du bon vieux sanglant américain.
Ou peut-être dans la subtilité du suédois.

Bref, ce n'est pas que je me suis ennuyé, mais après plusieurs livres où le crime est presque inexistant et où les coupables finissent par avouer de leur plein gré leur crimes, j'ai besoin de changement.

ADN
Plusieurs longueurs.
J'étais à 2 doigts de sauter des paragraphes ou des pages entières.
Mais j'ai persévéré.
À 95% de ma lecture, j'ai fini par faire le rapprochement avec le titre.
Mais pour seulement 5% de surprise, c'est un peu cher payé.
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ADN est le premier volume d'une trilogie écrite par Yrsa Sigurdardóttir. Je fais sa connaissance avec ce livre reçu avec une box Kube.
Dans ADN, le lecteur est confronté à un tueur en série, qui élimine ses victimes avec des appareils ménagers banals, un modus operandi inédit.
Le premier chapitre débute en 1987, dans les locaux d'un service social à l'enfance, où trois jeunes enfants destinés à l'adoption sont séparés puis, dès le deuxième chapitre, on saute en 2015 où une jeune mère de famille est assassinée cruellement avec un aspirateur. Sa fille de sept ans, Margrét, cachée sous le lit, est témoin de la scène. Avec l'aide de l'équipe de la psychologue Freyja de la Maison des enfants, l'inspecteur Huldar interroge la fillette à la recherche d'une piste. Freya se doit de protéger l'enfant et de faciliter les contacts entre l'enfant et la police. Mais Huldar aura à peine le temps d'interroger la petite Magrét qu'une autre femme est bientôt assassinée dans les même circonstances, avec un fer à friser cette fois-ci. Aucun indice, sauf comme la première fois, une suite de chiffres sur un bout de papier. La police piétine.
Les personnages récurrents de cette trilogie sont le policier Huldar et la psychologue pour enfants, Freyja. Huldar doit sa nomination à la tête de l'enquête par la mise à l'écart de la plupart des policiers de renom, suite à des affaires de corruption. L'autre personnage, Freyja, à la vie personnelle malheureuse est la directrice d'une maison pour l'enfance. La première rencontre entre les deux protagonistes est inattendue et engendre une tension supplémentaire tout au long du roman.
Yrsa Sigurdardóttir se focalise sur ses personnages. La galerie est riche, chacun replacé dans un contexte familial ou professionnel. Ses personnages sont ordinaires, crédibles et même s'ils sont empêtrés dans leur propre vie et contusionnés, je les ai trouvés attachants : enfants adoptés, parents morts très tôt, couple stérile. le seul autre auteur islandais que j'ai lu, Arnaldur Indridason me semble plus attaché au pays, à son histoire, ses coutumes et sa rudesse, ce que je ne ressens pas avec ce livre, l'histoire pourrait se passer dans un autre pays.
ADN est un roman noir et dense à l'atmosphère pesante où l'enfant et son innocence brisée est l'axe principal de l'intrigue. J'ai trouvé tellement explicite l'illustration de la couverture avec le regard grave et accusateur de la petite fille.
Le roman gagnerait à être allégé de plusieurs dizaines de pages, sauf pour le dénouement, livré en version accélérée. Ce n'est qu'à la toute fin du livre, que le lecteur fait lien entre les deux époques et comprend le titre du roman. J'ai trouvé le dénouement savoureux. Les indices qui semblaient divergents sont habilement tressés dans la dernière partie du livre pour amener à une conclusion étonnante.


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Repéré au hasard d'un vagabondage dans un librairie (Je ne sais pas comment je me suis retrouvée là...Je vous jure 🙄). Quoi qu'il en soit, j'ai tout de suite été interpellée par ce livre et n'ai pu résister (Je suis faible, je sais 😁) à l'envie qu'il soit mien et à l'attaquer de suite !
Je ne vais pas vous demander de répéter le nom de l'auteure 10x sans respirer mais une chose est sûre, retenez-le ou écrivez-le quelque part si vous n'y arrivez pas (ce qui est fort possible.)
Une atmosphère toute particulière. Très nordique bien sûr avec ce petit truc qu'eux seuls réussissent à instiller dans un récit mais pas que, vraiment pas que.
Me suis retrouvée ficelée au livre et malgré toutes mes protestations, mes "Mais je dois aller travailler !" "Mais je dois aller préparer le repas !" "Mais il faudrait que j'aille dormir !" et bien croyez-le ou pas, le livre n'a rien voulu savoir et m'a clairement séquestrée 😜
Qu'ont en commun une mère de famille, une professeure de biologie à la retraite et un radio amateur ? Que signifie cette série de chiffre que le tueur laisse derrière lui ? Qui sont ces enfants ? Quel tueur peut être aussi pervers pour infliger de telles sévices à ses victimes (Et je vous dis pas l'imagination que peut avoir Ysra...My god ! (Et pourtant je ne suis pas novice en la matière !)
"ADN" est un livre très percutant, très fort.
D'une part parce qu'il est principalement question d'enfants et lorsqu'on touche à ce sujet-là, c'est forcément dur.
Les enfants sont présents à chaque chapitre. Ils sont là, page après page avec leur traumatisme, leur réflexion, leur douleur, leur innocence bafouée...Percutant ...Vraiment ! Les interrogations de la petite Margaret donnent à ta peau cette drôle d'apparence qu'on appelle, je crois, chair de poule. Sans pourtant tomber dans le voyeurisme ou dans l'excès...juste dans le réalisme.
Et d'autre part, parce que son intrigue est tellement bien torchée qu'elle a mis mon cerveau en ébullition. On ne voit rien venir et pourtant lorsqu'on reprend le fil de l'histoire après avoir terminé, on ne peut s'empêcher de se dire "Ah ben oui !".
Chaque élément, même le plus insignifiant, même celui qui semble inutile ou en trop, prend tout son sens au final.
Des personnages très réalistes, très Monsieur et Madame tout le monde. Un inspecteur, Huldar Jònas, très attachant et qui, semble-t-il, promet de revenir parmi nous. Une psychologue, Freyja, à la fois forte et fragile. Un chef, Egill, un peu à l'image du Malberg de Camilla Läckberg et une pléthore de personnages haut en couleur.
C'est touchant, bouleversant, rotor à souhait, rondement bien mené et addictif ! Mais ça, vous l'aviez compris mais est-ce que vous avez compris qu'il est nécessaire, que dis-je ? Impératif que vous vous précipitiez dans un de ces lieus maudits qu'on nomme librairie et que vous vous procuriez ce petit bijou ?
Lien : https://sangpages.com/2018/0..
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