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Critique de helhiv


Entre Paris et l'Islande, Steinunn Sigurdardóttir nous invite à entrer dans la peau de Brynhildur, femme mûre et très séduisante, avec son style infiniment doux, tout en poésie et délicatesse. Peut-on ne pas être heureuse avec l'homme idéal ? Peut-on être un peu déçue par ses enfants ? Peut-on continuer à poursuivre le fantôme d'une ébauche de relation parfaite vécue vingt ans plus tôt avec un homme plus âgé ? Malgré toutes ces questions, peut-on profiter de sa beauté pour exister encore pour d'autres hommes ?
Brynhildur, probablement au milieu de la quarantaine, est à ce moment de sa vie où elle a encore des choses à vivre mais où elle peut s'aider de ce qu'elle a déjà vécu. Il y a trois hommes : le professeur de grec, immuable et mystérieux dans un passé fantasmé, le mari parfait, symbole d'un présent qui semble s'étirer depuis vingt ans, et enfin l'amant de passage, qui pourrait ressembler à un proche avenir possible. Tout au long de ce court roman (!), Brynhildur hésite, ne sais pas, se laisse porter, essaie de résister. Elle semble demander aux quinquagénaires "Que dois-je faire ?" et dire aux trentenaires "Ne m'imitez pas !".
Je ne suis jamais totalement emballée par les romans de Steinunn Sigurdardóttir mais ils me parlent gentiment à l'oreille et finissent toujours par me convaincre qu'on n'a par toujours besoin d'être bouleversée par une lecture, juste touchée. Si des tranches de ma vie méritaient d'être racontées, j'aimerais bien que Steinunn Sigurdardóttir s'en charge !
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