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Critique de LeManegeDePsylook


Je remercie la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Presses universitaires du Midi pour ce partenariat que j'ai grandement apprécié.
L'homme de Manufacture est un opéra en deux actes qui a été adapté en livre bilingue polonais-français. Je ne parle pas cette langue, je n'ai donc pas pu comparer les deux textes et j'ai dû me contenter de la partie française. Pourtant, je me suis surprise à plusieurs reprises à essayer de lire la partie polonaise juste pour le plaisir, et je ne doute pas que mes enfants auront l'occasion de se pencher plus avant dessus parce qu'ayant des amis venus des pays de l'est, ils s'exercent à parler plusieurs langues de ces contrées. Mais je m'égare, revenons à nos moutons.

Comme je l'ai dit précédemment, c'est un opéra en deux actes :
Le premier a lieu lors des derniers moments de vies du héros Poznànski en 1900 : ses questionnements, ses délires, ses souvenirs. Afin de mieux comprendre le personnage et son histoire, on remonte huit ans en arrière et l'on découvre les rapports qu'il entretenait avec sa manufacture, ses ouvriers…
Mais qui est ce fameux Poznànski ? Son histoire nous est retracée avant le début de l'opéra : c'est un industriel polonais et juif (ça a son importance dans le récit et dans les réactions/préjugés de cette époque) qui a créé tout l'un des trois puissants empires textiles à Łódź, entreprise qui a perduré quasiment une centaine d'années après sa mort jusqu'en 1992, date à laquelle se déroule l'acte 2 marqué par des grèves, un procès, etc.

J'ai adoré le premier acte, il y a pas mal de passages décalés et pleins d'imagination qui m'ont plu, m'ont fait sourire et ont rendu cette lecture vivante.
Les dialogues du second acte étaient tout aussi vifs, mais un peu plus terre à terre.
Au fil de mon avancée, j'ai cherché sur le net des extraits de cet opéra pour me mettre dans l'ambiance et parce que certains passages sont clairement chantés, malheureusement, je n'ai rien trouvé et c'est dommage, ça manquait. C'est mon seul bémol, avec peut-être également l'absence de ponctuation finale – ce n'était pas dérangeant plus que ça, mais ça m'a titillée ces phrases qui finissent sur une lettre suivie du vide.
Les personnages ne sont pas spécialement attachants, pourtant, je les ai appréciés : je les ai trouvés réalistes, même le marin-cheval avait un brin de justesse dans ses propos.

J'ai adoré cette lecture, elle était aussi rapide que plaisante. J'ai bien envie de m'essayer à “La valise de Pantofelnik” du même auteur pour voir si c'est tout aussi sympathique que ce livre.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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