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Critique de Yvan_T
Norman est un petit garçon de huit ans, pas vraiment comme les autres. Dissimulant son visage derrière un masque de hockeyeur et brandissant un couteau de boucher ensanglanté, le petit blondinet est un apprenti tueur en série dont la passion pour le meurtre va faire bien des victimes tout au long de cet album des éditions Makaka.
Pourvu d'une petite conscience diabolique violette, égorgeant ses camarades de classe et enterrant leurs corps en bouillie dans le bac à sable de l'école primaire, Norman est bien parti pour rejoindre ses idoles Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers. Surfant sur les références du genre horrifique, Stan Silas propose un slasher version bac à sable, burlesque et parfois bien trash. Un album parodique, riche en hémoglobine et délicieusement déjanté, pourvu de dialogues percutants et drôles.
Mais ce qui constitue la véritable force de ce récit, c'est le décalage entre la forme et le fond. le contraste entre ce scénario sanguinolent et ce graphisme faussement naïf, presque enfantin, pourvu de personnages cartoonesques aux grosses têtes, fonctionne à merveille. le style manga aux mimiques exagérées renforce le caractère drôle et décalé de l'album et livre des personnages extrêmement expressifs. Et si les bouilles des enfants sont très réussies, les rares adultes qui apparaissent dans cet album ne sont pas en reste. La maîtresse d'école, colérique, alcoolique et dépressive est à ce titre un véritable régal.
Une excellente surprise !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Pourvu d'une petite conscience diabolique violette, égorgeant ses camarades de classe et enterrant leurs corps en bouillie dans le bac à sable de l'école primaire, Norman est bien parti pour rejoindre ses idoles Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers. Surfant sur les références du genre horrifique, Stan Silas propose un slasher version bac à sable, burlesque et parfois bien trash. Un album parodique, riche en hémoglobine et délicieusement déjanté, pourvu de dialogues percutants et drôles.
Mais ce qui constitue la véritable force de ce récit, c'est le décalage entre la forme et le fond. le contraste entre ce scénario sanguinolent et ce graphisme faussement naïf, presque enfantin, pourvu de personnages cartoonesques aux grosses têtes, fonctionne à merveille. le style manga aux mimiques exagérées renforce le caractère drôle et décalé de l'album et livre des personnages extrêmement expressifs. Et si les bouilles des enfants sont très réussies, les rares adultes qui apparaissent dans cet album ne sont pas en reste. La maîtresse d'école, colérique, alcoolique et dépressive est à ce titre un véritable régal.
Une excellente surprise !
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