les femmes ne constituent pas une catégorie homogène, elles constituent la moitié de l’humanité et bientôt la moitié du salariat ; leurs aspirations sont multiples, liées aussi à leur place diverse dans les différentes catégories de salariés
Les chiffres sont les mêmes depuis des années : les femmes gagnent moins que les hommes – un quart en moins, en moyenne
Face au chômage durable et de masse, le choix des gouvernements successifs a été fait de se servir du travail des femmes comme variable d’justement par le temps partiel et la précarité, plutôt que par la réduction du temps de travail pour tous et toutes
L’objectif n’est pas de s’aligner sur un modèle masculin mais bien de transformer la société
La mise en opposition des rapports sociaux de sexe et de classe ou l’oubli des uns au profit des autres sert traditionnellement à neutraliser le combat féministe en la coupant du mouvement social
Confier des responsabilités aux militant-e-s qui se dégagent « naturellement » est à la fois discriminant pour les femmes et dangereux pour le syndicat
ce temps partiel se traduit par des salaires partiels, mais aussi par des carrières partielles et au bout du compte des retraites partielles
l’individualisation des droits sociaux, et notamment des minima, donnerait une plus grande autonomie financière à toutes les femmes, et aussi la possibilité de divorcer, quand elles le souhaitent…
C’est par la lutte et un rapport de force en faveur de toutes les femmes salariées que la plupart des avancées ont eu leu, et c’est encore par de telles mobilisations que l’on parviendra à avancer encore, à mettre fin au temps partiel précaire, à revaloriser les emplois à prédominance féminine et à avancer vers l’égalité salariale
mettre les lunettes du genre pour examiner chaque question, faute de quoi l’universel sera masculin