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Critique de levri


levri
02 décembre 2020
Hydros , une planète océan ou seules sont habitables des îles végétale dérivants continuellement, de nombreuses espèces semi-intelligentes peuplent cette planète, mais les Gillies dominent et acceptent tout juste que les humains exilés sans espoir de la quitter partagent leur espace.
Le jour ou l'un des habitants de l'île de Sorve contrevient une fois de trop aux règles, les Gillies chassent les humains résidents, et l'histoire a prouvé que c'était définitif, les Gillies ne reviennent jamais sur leur parole, les humains n'ont plus qu'à chercher une île où ils seront acceptés, et si personne ne veut d'eux ils seront condamnés à errer sur la mer infinie en lutte continuelle avec les monstres qui y pullulent jusqu'à ce qu'ils se retrouvent face au mythique et interdit continent de la Face des Eaux


Un roman qui se déroule dans des espaces clos, d'abord sur une île, bâtie par les autochtones avec des composants organiques, sur laquelle sont à peine tolérés une soixante dizaine d'humains; puis, chassés de leur foyer et sillonnant l'océan planétaire sur une flotte de six navires, la narration se poursuit au fil des réflexions du docteur Lawler, l'espace se réduisant au navire "Reine d'Hydros" et à ses quatorze membres d'équipage originel.
Le récit est imprégné des introspections du docteur, membre respecté de la communauté, parfois en opposition avec Nid Delagard, l'armateur égoïste, avide de pouvoir et de richesse. le docteur vit dans le regret de la perte de la Terre, détruite dans un cataclysme, alors qu'il est issu de la troisième génération d'exilés et n'a aucune connaissance réelle du monde qui a vu naître l'humanité, il n'a pas vraiment de but dans la vie, et dépressif consomme quotidiennement une drogue douce, le père Quillan, lui un exilé volontaire, en doute sur sa religion, va amener le récit à des questionnements mystiques, les analogies avec la Genèse sont évidentes, et finalement Quillan trouvera sa révélation dans l'esprit collectif de la planète.
Un récit surtout composé d'introspections, même si quelques attaques de monstres marins mettent un peu d'animation, les pages défilent avec lenteur, amenant à la réflexion, la lecture est agréable, même si elle est parsemée de quelques longueurs qui rendent plus réelle l'ambiance qui règne, jusqu'au dénouement final où peu de révélations seront faites sur la Face des Eaux enfin atteinte …


Un livre qui incite à la contemplation et aux réflexions, une lecture agréable qui devrait satisfaire les amateurs du genre …
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