Les Monades urbaines n'est pas sans rappeler le meilleur des Mondes : une société du bonheur, des problématiques très actuelles et un soupçon de totalitarisme dissimulé derrière des moeurs débridées.
Le décor est haut en couleur, les détails sont soignés. Pourtant, au-delà des grandes interrogations sur la surpopulation et la procréation, le récit se perd parfois. L'univers (à gros potentiel) tourne essentiellement autour de l'hédonisme et c'est un peu lassant. Les personnages que l'on suit manque de profondeur ; ils s'essoufflent au fil des pages.
Les Monades urbaines est un roman « sympathique » et c'est à double tranchant : ni complètement bâclé, ni vraiment mémorable. A lire entre deux chefs d'oeuvre pour s'aérer l'esprit.
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