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Critique de Crazynath


Les Monades Urbaines n'est que le deuxième livre de Robert Silverberg que je lis. Apres avoir lu Lettres de l'Atlantide, je me suis lancée dans cette lecture, d'autant plus qu'une lecture commune ce mois-ci était proposée.
J'avais ce livre dans ma PAL depuis quelques mois et ce n'est que peu de temps avant de me lancer dans la lecture que je me suis rendue compte de la singularité du titre. Alors que moi, j'étais persuadée d'avoir lu des centaines de fois « Nomades », et bien non, ici, on nous parle de « Monades »… Terme que je ne connaissais pas avant…Merci Wikipédia.
La surpopulation est un sujet qui reste plus que jamais d'actualité, mais quand Robert Silverberg nous raconte que l'humanité compte désormais plus de 75 milliards d'habitants, avouez qu'il y a de quoi être oppressé !
Pour pallier à cette surpopulation galopante, des immenses tours appelées Monades ont été construites, qui peuvent accueillir 800 000 habitants et quelques. Les habitants de ces immenses tours vivent dans un monde aseptisé où tout est décidé à l'avance.
L'auteur nous fait suivre quelques personnages en leur consacrant un ou plusieurs chapitres. On va réaliser que dès que certaines personnes commencent à réfléchir et à se poser des questions, à se rebeller, ou à avoir envie de sortir, elles se mettent en danger car elles sortent du moule qui est de rigueur. En réalité, elles mettent en danger le système, donc celui-ci va vite tout mettre en oeuvre pour éviter toute propagation d'idées subversives…
J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si le thème est assez oppressant je dois le dire. En effet, étant un peu agoraphobe et détestant la foule, j'ai pu mesurer les conséquences d'une promiscuité constante et permanente. La place de la femme dans ce système m'a clairement fait tiquer, mais bon, encore un système patriarcal de plus.
Pendant cette lecture, on sent l'influence des années 70, (car, oui, ce roman a été écrit à cette période) mais sans pour autant l'alourdir ou rendre cette lecture désuète ou vieillotte. Au contraire, le coté Flower power qui transparait un peu avec les musiciens qui nous font un super concert psychédélique, j'ai vraiment adoré.
Un petit regret cependant : j'aurais bien aimé que la partie consacrée aux populations rurales et qui vivent à l'extérieur soit un peu plus développée. J'avoue que ma curiosité avait été bien éveillée en lisant ce chapitre…
Une chose est sure à l'issue de cette lecture, je ne m'arrêterai pas en si bon chemin avec la découverte de l'oeuvre de cet auteur ma foi fort prolifique…. et talentueux…

Challenge Robert Silverberg


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