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Critique de Palmyre


Recueil de nouvelles qui s'apparente à un roman où l'on y découvre des personnages atypiques dans une société idéalisée.

75 milliards d'individus peuplent les monades en 2381. Repliés sur eux-mêmes et agglutinés dans d'innombrables tours chacune d'une hauteur de 3000 mètres, des hommes et des femmes vivent en apparente harmonie dans le seul but de se reproduire avec la volonté de « Dieu ». L'organisation interne de la population est hiérarchisée verticalement et la communication entre les différentes couches sociales est limitée. Ces hommes vivent en quasi autarcie, leur nourriture est produite à l'extérieur par des communautés agricoles. Leurs déchets et excréments sont transformés en énergie.

Ces communautés veulent éviter toutes frustrations et jalousies qui génèrent des tensions. Ainsi les individus sont contraints à une liberté sexuelle exacerbée, une suppression totale de l'intimité, et une consommation banalisée des psychotropes. Ce mode de fonctionnement a permis d'enrayer les luttes, la cupidité, le désordre en éliminant tous les êtres commettant des actes antisociaux ou violents. Les personnes aux comportements déviants n'ont pas leur place dans cette société, ils sont tout simplement recyclés en énergie pour faire fonctionner les tours.

Certains individus sont empreints de questionnements sur leurs conditions d'existence. La vie dans un espace vital restreint et un faible coefficient d'intimité ne favorisent en aucun cas une possible expression individuelle. Acculturés à ce mode de fonctionnement fermé et utopique, certains semblent aspirer à des conditions de vie différente voire à sortir du système.

Merci Fnitter pour ce conseil de lecture, moi qui ne suis pas vraiment lectrice de science-fiction, j'ai apprécié de lire ce livre. J'ai été étonnée de constater que certains thèmes abordés restent d'actualité.
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