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Critique de pictura


Un conte.
Plus qu'une histoire, ce livre est un conte. On suit le parcours de divers personnages (un médecin psychologue qui travaille dans une clinique, un simple d'esprit qui parcourt les contrées avec une bande de maraudeurs, divers malades de la clinique, un ancien prof d'universalité) dans une Terre qui se reconstruit peu à peu avec une guerre qui laisse des régions entières radioactives donc inoccupées.
Et quelques rêves de l'espace apparaissent chez certains hommes. On y rêve du monde vert, de la Sphère des Lumières, la Planète des Neufs Soleils. Les rêves vont s'accentuer de plus en plus, …
J'aurais encore à dire sur le résumé pour montrer à quel point l'histoire que j'ai lue m'apparait comme un conte. Silverberg est vraiment un formidable conteur et il se renouvelle à chaque roman. L'histoire ici est originale, singulière. On aimerait les voir ces planètes , ces grandes créatures à corne, ces illustres êtres aux corps cristallins.. C'est un conte parce qu'on est happé par ces rêves, on a envie de connaitre leur signification, parce que c'est toute l'humanité qui rêve ensemble de rêves communs. Mais point trop en dire pour ne pas trop dévoiler.
Robert Silverberg trouve toujours des faits en plus pour nourrir ses livres. Par exemple, ici, l'institut médical où travaille le médecin procède au curage. On détruit les souvenirs d'un jour, ou de plusieurs afin de soigner les malades. Je ne veux pas développer mais l'idée est séduisante dans la thématique de la science-fiction. Certains auteurs en manque d'inspiration ont une seule idée (et parfois moins) pour leur livre et Silverberg lui en a trop. Et tant son oeuvre est foisonnante, tant elle pourrait être encore plus abondante.
Le plus marrant dans cette histoire, c'est qu'il ne se passe pas grand-chose à vrai dire dans Tom O'Bedlam. Il a un peu moins de 400 pages. le scénario peut se résumer à vraiment très peu. Mais pourtant dès le début, on part et on lâche pas le livre…
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