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Critique de Chabouquine38


Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur de m'avoir proposé son recueil en Service Presse. Ayant adoré une de ses autres oeuvres, je n'ai pas hésité une seconde pour accepter. Dans ce recueil de nouvelles, nous suivons six histoires, toutes plus prenantes et effrayante les unes que les autres.

1ère histoire : le phare

Nous débutons le roman à Marseille, avec deux soeurs Estelle et Émilie, des jumelles. Elles boivent un café sur une terrasse, enfin, Estelle bois le breuvage et Émilie pleure, effondrée par la mort de son époux deux jours plus tôt.

Alors qu'elle se lève pour se rendre aux toilettes, Estelle ne se rend pas compte que quelque chose tombe de sa poche. Mais cette enveloppe n'échappe pas à sa soeur, qui la ramasse et regarde le contenu. Ce qu'elle y découvre la brise un peu plus. Dans l'enveloppe, se trouvent deux billets pour l'Irlande, lieu ou elle à fait sa lune de miel avec son défunt mari. Mais à la surprise d'Estelle, Emilie veut s'y rendre.

Sur les lieux, elles vont faire la rencontre d'une vielle dame qui va leur conté la légende du phare. Et bien qu'Estelle n'y prête pas attention, Emilie au contraire, est totalement subjuguée par cette dernière. Et c'est ainsi que commence le cauchemar pour elle.

Entre souvenir douloureux, légendes effrayantes, et terreur nocturne, Emilie n'aura pas le temps de s'ennuyer.

****

Cette première nouvelle c'est lu à grande vitesse. J'ai adoré suivre les jumelles dans ce voyage en Irlande et surtout Emilie dans sa quête. Elle ne se rend pas tout de suite compte de son erreur, mais elle va vite l'apprendre à ses dépens. L'auteur nous décris si bien les scènes que, plus d'une fois, j'ai eu le coeur qui battait d'effrois pour notre héroïne. Par contre, je ne m'attendais pas à cette chute finale.


2eme histoire : le couloir des ténèbres.

Dans cette seconde histoire, nous nous retrouvons avec un homme, fermer dans un endroit aussi noir que silencieux. le pire dans tout ça, c'est son manque de souvenir. Comment est-il arrivé ici ? Comment s'appelle-t-il ? Tout est confus pour lui. Il découvre assez rapidement qu'il se trouve dans une cellule. Sombre, humide et aux barreaux rouillés, s'il en juge l'aspect au toucher. Mais que fait-il ici ?

On se retrouve ensuite avec Emrick, un jeune garçon, presser de se rendre à l'école, car aujourd'hui, c'est journée extra-scolaire. Mais cette journée qui démarrait pourtant si bien, vireras au cauchemar.

Mais une question reste. Quel est le lien entre cet homme et Emerick ?

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C'est une nouvelle assez difficile à chroniquer dans l'ensemble. Pourtant, elle fait son effet. L'histoire est sombre, angoissante et prenante à souhait. On se retrouve à ressentir les mêmes angoisses que cet homme emprisonné.

3éme histoire : une nuit au musée des horreurs

Dans cette nouvelle, nous rencontrons Erwan. Ancien enquêteur dans la gendarmerie. On le suit dans sa déchéance d'ivrogne, reléguant toute la faute à sa femme. Femme qui, même si elle n'est pas totalement, en tord, n'est pas en reste de son état.

Alors qu'il rentre d'une soirée en amoureux avec une bouteille, il se remémore une lettre reçu deux jours plus tôt. Une offre d'emploi comme gardien de nuit dans un musé de cire. Une aubaine pour une personne comme lui.

Le jour de sa prise de poste, Erwan est étonné de découvrir le lieu du musée. Ce dernier se trouve dans une ruelle sombre et glauque, entouré d'enseigne toutes aussi peu accueillante que la rue. Malgré quelques points noirs à dénoté, Erwan ne perd pas son enthousiasme, au contraire. Surtout quand, pour s'excuser de son absence, il reçoit son premier mois de paye en avance de la part de son patron.

Mais Erwan n'est pas au bout de ses peines au contraire et les quelques indices bien visibles aurait dû l'avertir. Surtout pour un ancien enquêteur de sa trempe. C'est ainsi que commence l'horreur pour lui.

*****

J'ai adoré cette nouvelle, sombre, glauque et vraiment tordu. J'ai été surprise par la fin, totalement inattendu. Je m'attendais à quelque du genre, mais pas à ça précisément.


4éme histoire : Belle-maman.

Cette quatrième histoire, met en scène Alissone, une jeune femme mariée depuis deux ans et partageant un bel amour avec Laurent. Alors qu'il lui apporte le petit-déjeuner au lit, Laurent lui annonce le programme du week-end, une randonnée chez ses parents. Cette annonce ravie Alissone, qui voit là l'occasion de faire un peu de sport et de brûler les graisses superflues. Elle espère même que sa belle-mère finisse par l'apprécié, même si elle doute que ce jour arrive et ce, malgré ses efforts.

Arrivé à la maison de ses beaux-parents, Alissone et son mari son accueillis chaudement par le le père de ce dernier. Mais l'annonce de leur randonnée juste après le repas, jette un froid sur la belle-mère, qui ne s'attendait pas à un départ si rapide. Cependant, après le repas et alors qu'elle s'apprêtait pour la randonnée, Alissone est prise de violentes crampes d'estomac.Arrivé à la maison de ses beaux-parents, Alissone et son mari son accueillis chaudement par le père de ce dernier.

Est-ce que sa belle-mère est fautive de ses crampes ? Où est-ce autre chose ? Alissone va le découvrir de la pire façon qu'il soit.

****

Encore une superbe nouvelle, une fois de plus, j'ai été happé par l'histoire. Elle n'est pas ma préférée des six, mais elle à tout de même une bonne place dans le classement. Sans surprise, l'auteur ma surprise par cette fin. J'aurais dû le voir venir, après tout, je me suis fait avoir plus d'une fois, mais non.

Parlons de l'auteur

Une fois de plus, j'ai passé un excellent moment avec lui. Sa plume est toujours aussi fluide et légère, ce qui est un vrai régal à la lecture. Il parvient à nous happé dans ses univers dès les premières lignes, imposant sont rythme, sans difficulté apparente.

Que dire de plus... Je me garde de vous parler des deux dernières nouvelles, préférant vous laissez la surprise de la découverte de ces dernières. Mais attendez-vous de trembler d'effroi en les lisant.

En conclusion : encore une superbe oeuvre de Sylvain Silvestro. Son recueil de nouvelles est juste prenant et glaçant à souhait. Tout ce que j'aime. Cours, il se lit rapidement et ce, malgré les nombreuses palpitations qu'il impose à notre petit coeur.
Si vous aimez les romans qui glacent le sang, surtout les soirs d'orage, je vous conseille ce recueil. Il est idéal pour un moment d'angoisse.
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