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Critique de gouelan


Éva Silvio nous raconte son métier d'infirmière comme si on y était. On imagine très bien les scènes avec les patients ou les résidents de l'EPHAD. On la voit courir à travers les couloirs, se perdre dans les labyrinthes, réprimander les impatients avec délicatesse.

Ce qui m'a le plus touchée dans ce récit de vie, ce sont les résidents de l'EPHAD.
Ils ont tout leur temps alors que temps manque au personnel soignant. Ils sont dépendants, devenus enfants, indociles, déraisonnables. Les infirmières et aides-soignantes débordées.
Elles débordent cependant d'inventivité et de volonté. Il ne manque que davantage de personnel, de matériel, pour rendre la fin de vie décente. Pourtant ces personnes âgées paient assez cher leur séjour en résidence...

Éva lève le voile sur la réalité du métier d'infirmière. Les horaires, la surcharge de travail, la violence aussi. Mais elle le fait avec une pointe d'humour. Et surtout elle partage avec le lecteur des moments de complicité attachants avec les malades, les résidents et les collègues de travail.

Éva a lâché la blouse blanche pour ne plus courir que dans la nature, épargner son dos, et sa peine devant tant de souffrance et de décadence. Pour souffler et profiter de sa vie de famille.

À découvrir. C'est friand d'anecdotes et de leçons de vie.

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