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Critique de finitysend


Une lecture sans trop de plaisir, d'un texte pourtant de qualité ,c'est ainsi que je résumerais mon expérience de cette lecture qui dresse un univers fonctionnel d'un point de vue romanesque avec des contextes crédibles.
C'est une fresque de huit nouvelles qui partent de notre passé récent pour nous amener ultimement dans un très lointain futur. Ces nouvelles ont une forte unité. Elles sont un peu comme l'ensemble des différents sarments qui font un fagot de bois.
On est dans des contes qui ont une tonalité SF plus ou moins marquée , c'est selon. Ils font tous ensemble , une véritable histoire du futur.
Les chiens principalement, les robots aussi ont pris la place de l'homme dans cet univers. L'homme s'est semble-t-il, transcendé en devenant autre chose dans les parages du système solaire profond. Les êtres humains sont un mythe désormais et c'est le moyen de parler sur l'homme « cet inconnu »…
L'auteur est désabusé par son époque qui est baignée par : le souvenir de la deuxième guerre mondiale , la transition des fascismes en Europe vers le communisme stalinien et pour finir le risque intense de destruction nucléaire absolue de la terre avec la guerre froide. Ces textes furent écris entre 1944 et 1952, une époque formidable. C'est de l'ironie sauvage, simpliste et facile de ma part (sourire) , comme certains passages de ce roman ? (hum ! ). C'est une lecture agréable qui a du sens , avec laquelle je n'ai pas accroché pourtant .La thèse de cette suite de nouvelles n'est pas aussi convaincante que la motivation de l'auteur à nous brosser ce futur sans l'homme, constitué de nombreux questionnements, est compréhensible et légitime. L'encre de cette publication était d'ailleurs à sèche que 10 ans plus tard plus précisément , que le monde passait à un cheveux de l'autodestruction nucléaire ( Cf la crise des missiles de Cuba)…
J'ai buté sur un seuil ( les chiens ), je dirais. Un peu comme dans un accident sur une route verglacée ,j'ai glissé .Les nombreux signes d'une éloquence stylée ne m'ont pas aidées à me rattraper aux branches.
Je n'ai pas aimé et pi sétout !
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