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Critique de Lucas_Blanchard


Je ne crois pas que Simak soit capable d'écrire un roman que je n'aimerai pas. du moins, je ne suis pas encore tombé sur une déception.

Le pêcheur est l'histoire de Shepherd Blaine, un homme capable de voyager dans les étoiles en projetant son esprit, grâce à sa condition de parkinésiste. Rapidement, le récit se transformera en chasse à l'homme et ensuite en combat contre l'intolérance et la mentalité moyenâgeuse (et pourtant encore bien présente) eux/nous.

Le début de l'histoire m'a particulièrement plu. Simak fait honneur à cette bonne idée qu'est la parakinésie, et le voyage de Blaine le mettant en contact avec une entité extraterrestre est très bien rendu. S'ensuit alors une course poursuite qui nous mène à la seconde partie du roman. du souper chez Charline au camion de Riley, en passant par la prison et une tentative de pendaison, Blaine subit toutes les péripéties possibles. Cette moitié de roman m'a beaucoup rappelé À la poursuite des slans, de van Vogt, un contemporain de Simak ayant écrit des romans similaires à ceux de Simak, avec quelques neurones en moins. Il suffit de changer l'atmosphère rurale par une ville futuriste lambda et un peux plus de télépathie et nous voici dans le fameux roman de van Vogt. Néanmoins, et contrairement à son confrère, Simak utilise cette chasse à l'homme pour justifier la dernière moitié du roman, se concentrant sur l'oppression et la différence dans un angle un peu trop moraliste à mon gout. Malgré tout, la finale avec la ville d'Hamilton et le départ des PK est tout de même bien trouvée, même si le chemin pris pour s'y rendre est parfois ennuyant.

Ponctuée de l'ambiance rurale si chère à l'auteur, le roman demeure une bonne lecture, tant plaisante par son action et ses artifices de l'âge d'or que par l'optimisme que dégage Simak, comme dans toutes ses histoires. Comme Simak en a l'habitude, n'oublions pas aussi d'ajouter un brin de théologie par l'entremise du père Flanagan, dans une sous-intrigue très secondaire, mais tout de même enrichissante et plaisante.

Somme toute, j'ai bien apprécié ce roman, malgré une morale trop “morale”, à l'origine de quelques longueurs dans la deuxième moitié du livre. Si vous aimez Simak, vous apprécierez sans doute ce roman.
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