À l'occasion de la parution de la nouvelle série Simak, découvrez comment le dessinateur Jean-Michel Ponzio dirige ses acteurs dans les séances photos.
Au fond, commença Joe, vous êtes des gens très seuls, vous autres humains. Vous n'avez jamais connu votre semblable. Vous ne pouvez pas le connaître parce qu'il vous manque le terrain d'entente commun qui vous permettrait de le comprendre. Vous avez des amis, biens sûr, mais vos amitiés se fondent seulement sur des émotions, jamais sur une compréhension véritable.
Vous vous entendez les uns avec les autres, évidemment, mais par tolérance plutôt que par sympathie réelle. Vous arrivez à régler vos problèmes, mais des solutions que vous y apportez il ressort que toujours les plus forts ont raison de l'opposition des plus faibles.
— J'ai trimé dur. J'ai saisi l'occasion par les cheveux. J'ai eu du flair. J'ai…
— Vous voulez dire, corrigea Webster, que vous avez léché les bottes qu'il fallait et que vous avez marché sur les pieds qu'il fallait. Vous êtes le brillant exemple de cette sorte de gens dont le monde aujourd'hui ne veut plus.
LA CITÉ.
Tout être doit garder un souvenir du passé, quelque chose à quoi il puisse se raccrocher, qui soit un héritage et une promesse.
LES PASSE-TEMPS.
« Cette série fut écrite en réaction contre le crime massif et la guerre, mais aussi comme une sorte d’accomplissement de mes aspirations personnelles. J’y créais un monde que j’aurais voulu vrai. J’ai fait les chiens et les robots à l’image des gens avec lesquels j’aurais aimé vivre. Et le point capital est celui-ci : ce sont des chiens et des robots parce que jamais les humains ne pourront être cette sorte de gens ». Clifford D. SIMAK
Nous ne sommes pas seuls.
Nul n'est jamais seul.
Jamais depuis le premier frémissement du premier soupçon de vie sur la première planète de la galaxie qui connut l'éveil de la vie, il n'y a eu une créature qui marche ou rampe ou glisse sur la route de la vie, seule.
Je suis ta destinée, avait dit le répondant.
La destinée, pas la fatalité.
La destinée, pas la prédestination.
La destinée, le sort des hommes et des races et des mondes.
La destinée, la manière dont on fait sa vie, dont on règle sa vie... la manière dont elle était prévue, ce qu'elle serait si l'on écoutait la petite voix tranquille qui vous parle à tous les tournants, à tous les carrefours.
Abstraction faite de leur crête, ces créatures nues étaient parfaitement humanoïdes. D'où pouvaient elles venir? Si c'étaient des indigènes, Tupper m'en aurait parlé. Or il m'avait affirmé que les Fleurs étaient les seules habitantes de cette planète.
Tout être doit garder un souvenir du passé, quelque chose à quoi il puisse se raccrocher, qui soit un héritage et une promesse.
L’Homme était lancé dans une quête insensée de puissance et de connaissance, mais on ne trouve nulle part la moindre allusion à l’usage qu’il entendait en faire une fois qu’il les aurait obtenues.
Selon la légende, il était sorti des cavernes voilà plus d’un million d’années. Et pourtant ce n’est guère que cent ans avant l’époque où se situe ce récit qu’il aurait été capable d’éliminer de sa vie la notion de meurtre. Voilà qui donne assez la mesure de sa sauvagerie : il lui a fallu un million d’années pour se débarrasser du meurtre et il considérait cela comme une grande réussite.
La noirceur de l'âme, la mesquinerie de la pensée, l'étroitesse des sentiments. Tels étaient les véritables loups-garous du monde.